Le 09 avril 2022

Les peuples invisibles

Wapikoni Mobile

Grandes conférences, enquêtes de terrain, commentaires d’œuvres, cinéma, ... cet événement est organisé dans le cadre du week-end « L’ethnologie va vous surprendre ! »

Les peuples invisibles

Séance de courts métrages de Wapikoni Mobile

  • Pipiteu (Les cendres blanches) de Ernest Aness Dominique
  • Ueshkat inniun (La Vie d’autrefois)  de Nemnemiss McKenzie
  • Eshi Mishkutshipanit (Changer de mode de vie) de Nemnemiss McKenzie
  • Zekchi de Marie-Pier Ottawa
  • Rien sur les mocassins de Eden Awashish
  • When spirits calls de Terrie McIntosh
  • Unknow (Inconnues) de Shaynah decontie Thusky
  • Nimiseyak Bigiiwag (Revenez mes sœurs) de Minegoziibe Anishnabe
  • Cache-cache (Hide and seek) de Louisa Papatie
  • Nanameshkeu (Tremblement de terre) de Ral Junior Leblanc
  • Nous Nous soulèverons de Natasha Kanapé Fontaine
  • Wamin (La pomme) de Katherine Nequado
  • More than a stereotype (Plus qu'un stéréotype) de Sinay Kennedy

Synopsis des courts métrages

Wapikoni mobile et le musée du quai Branly-Jacques Chirac s’associent pour vous proposer une sélection de courts métrages produits par Wapikoni et récemment entrés dans la collection de la médiathèque du musée.

La médiathèque du musée du quai Branly a pour mission de constituer une collection de films et porte un intérêt particulier aux expressions cinématographiques contemporaines ainsi qu’à l’autoreprésentation des peuples des premières nations. En 2020, la médiathèque a fait l’acquisition d’un coffret réunissant 200 courts métrages réalisés par des cinéastes membres des Premières nations du Québec et produit par Wapikoni mobile.

Wapikoni mobile est un organisme de formation aux pratiques de l’image et du son qui intervient auprès des communautés autochtones du Canada et travaille aussi avec des communautés à l’échelle international (Amérique du sud, Amérique centrale, Moyen orient, Europe…). Cette mission est assurée grâce à un ensemble de studios ambulants de créations audiovisuelles et musicales. Depuis 2003, des cinéastes formateurs et du matériel numérique circulent dans les territoires des nations atikamekw, algonquine, innue, mohawk, crie, kitcisakik, atikamek, etc...

Héritiers des blessures de l’histoire, les jeunes, les femmes, les derniers représentants de connaissances et de savoir-faire des Premières nations sont encore très touchés par les violences, les discriminations et font face à la dispersion de leurs communautés et l’écrasement de leur mode de vie. Le cinéma est un porte-voix permettant aux jeunes réalisateurs de participer à la reconquête de leur souveraineté culturelle. Aujourd’hui, grâce à Wapikoni, plus de 1000 films ont été tournés et 150 ont été primés. Ils constituent une collection unique d’expressions artistiques et participent à la sauvegarde du patrimoine immatériel.

Cette série de courts métrages aborde la question de l’invisibilité sociale, politique et culturelle des nations autochtones. 

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