Édouard Auguste Nousveaux : Un artiste français en Afrique de l’Ouest au XIXe siècle

du 15 septembre 2022 au 15 janvier 2023

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du 15 septembre 2022 au 15 janvier 2023

Restauré grâce au soutien de la société des Amis du musée, l’ensemble des œuvres d’Édouard Auguste Nousveaux (1811-1867) conservé au musée du quai Branly – Jacques Chirac permet de suivre les étapes de l’un des premiers voyages de peintre français en Afrique.

En 1842, Édouard Nousveaux part pour le Sénégal. Le Ministère de la Marine et des Colonies lui a confié la mission de dessiner les territoires et leurs habitants lors des explorations menées sur les côtes africaines. Pendant deux ans, de l’île de Gorée jusqu’au golfe de Guinée, Édouard Nousveaux peint plus d’une centaine d’aquarelles. Rentré à Paris, il affine sur le papier son recensement visuel. Les tableaux peints à son retour représentent des scènes africaines à partir de détails esquissés pendant le voyage. Ses œuvres sont présentées au Salon à Paris, mais aussi diffusées dans de nombreuses revues illustrées, aux côtés de récits de voyage. En ce milieu du XIXe siècle, elles esquissent quelques bribes de la réalité de contrées lointaines pour le public français. Peu d’images d’Afrique subsaharienne sont alors connues, à une époque où la photographie est encore balbutiante.
Aquarelliste de talent, Édouard Nousveaux saisit la fugacité des nuées dans le ciel, s’émerveille devant la nature luxuriante. Mais il décrit aussi des paysages et des sociétés transformées par l’entreprise coloniale : les côtes sont jalonnées de forts érigés par les Européens et la société sénégalaise de Saint Louis ou de Gorée dépeinte par l’artiste connaît depuis plus de deux siècles l’occupation de son territoire par les Français.

L'accrochage en images

Prise de vue de l'accrochage "Édouard Auguste Nousveaux : Un artiste français en Afrique de l’Ouest au XIXe siècle" en Boite Arts Graphiques, sept. 2022

Les titres : une histoire du regard porté sur les œuvres

Certaines œuvres comportent des légendes qui ne sont pas toujours de la main de l’artiste, mais qui semblent avoir été rédigées peu de temps après l’exécution de l’œuvre. Ces intitulés peuvent faire référence à une classification raciale de l’humanité. Certaines dénominations de lieux ou de populations sont anciennes et demandent à être révisées. Elles peuvent émaner du pouvoir colonial et ne sont plus celles qui ont cours aujourd’hui. Dans ces cas, les appellations anciennes sont mentionnées dans les cartels, afin de ne pas effacer l’histoire de l’œuvre et rendre les recherches historiques possibles.

 

Édouard Nousveaux part au Sénégal en 1842, à une époque charnière. L’occupation française en Afrique subsaharienne se cantonne alors aux littoraux où sont installés forts et comptoirs. La station extérieure d’Afrique regroupe les bâtiments de la Marine rattachés à l’île de Gorée mais peu de navires commerciaux naviguent le long des côtes jusqu’à l’équateur. Dans le deuxième tiers du XIXe siècle, la France va affirmer de nouvelles ambitions commerciales. Des missions d’exploration sont entreprises. Les littoraux sont cartographiés, des traités de négoce sont signés et des cessions territoriales opérées, marquant l’expansion de la colonisation française en Afrique subsaharienne. L’officier de marine Édouard Boüet-Willaumez y prend part. Édouard Nousveaux séjourne en Afrique à ses côtés. S’il navigue le long des côtes africaines, il fait également halte assez longuement au Sénégal, à Gorée et à Saint-Louis. Ses aquarelles rendent compte de la société coloniale sénégalaise.
Description nautique des côtes de l’Afrique occidentale comprises entre le Sénégal et l'Équateur par M. E. Bouët-Willaumez, capitaine de vaisseau ; commencée en 1838 et terminée en 1845 par les ordres de M. le contre-amiral Montagniès de la Roque, commandant la station navale sur ces côtes ; 2e édition publiée sous le Ministère de M. de Tracy
Paris, imprimerie administrative de Paul Dupont, 1849
Rés.-MH-L-A-004967

En 1838, l’officier de marine Louis Édouard Bouët Willaumez (1808-1871) débute son exploration des côtes occidentales africaines du Sénégal jusqu’au golfe de Guinée sur la cannonière-brick La Malouine. Il mène un important travail cartographique. Publiée pour la première fois en 1846, la description rassemble les connaissances hydrographiques de l’époque afin de faciliter la fréquentation de ces rivages. Elle est accompagnée d’illustrations de la main d’Édouard Bouët-Willaumez, mais aussi de Stanislas Darondeau et d’Édouard Nousveaux. Les explorations d’Édouard Bouët-Willaumez accompagnent l’expansion de l’entreprise coloniale française en Afrique.  Édouard Bouët-Willaumez négocie des cessions territoriales et signe des traités commerciaux avec les autorités locales, telles qu’Antchuwè Kowè Rapontchombo (1780-1876), dit le « roi Denis », souverain mpongwè au Gabon. Devenu commandant de la station extérieure d’Afrique, Édouard Bouët-Willaumez est ensuite nommé gouverneur du Sénégal de 1843 à 1845.

  • Stanislas Darondeau (1807 – 1842)
  • Portrait d’homme, légendé « Notable noir »
  • 1840 - 1841
  • Crayon sur papier
  • 75.14988.11
  • Don A. Rinjard au musée de la France d’outre-mer, 1948

Le peintre français Stanislas Darondeau (1807-1842) accompagne l’officier de marine français Édouard Bouët-Willaumez dans son exploration des côtes africaines de l’Atlantique. Il meurt des suites de la fièvre tropicale après deux ans de séjour. Édouard Nousveaux est alors repéré « comme un artiste fort distingué et très capable » (rapport au Ministère de la Marine et des colonies, 11 août 1842, Service historique de la Défense). Âgé de 31 ans, il a commencé sa carrière comme paysagiste et exposé ses œuvres au Salon à partir de 1831. Le Ministère de la Marine et des Colonies lui attribue le poste d’artiste dessinateur attaché à la station extérieure d’Afrique. Il est chargé de continuer un album de vues côtières que le Ministère souhaiterait publier. L’album ne semble pas avoir vu le jour au retour d’Édouard Nousveaux mais ses œuvres, ainsi que celles de Stanislas Darondeau, sont reproduites dans plusieurs revues illustrées.

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Femme de Saint-Louis en costume de fête, Sénégal, légendé au verso « Jeune négresse de St Louis/costume de fête/(Sénégal) »
  • vers 1842
  • Crayon graphite, aquarelle et rehauts de gouache sur papier
  • 70.2019.2.4

En 1842, Édouard Nousveaux arrive au Sénégal. Il séjourne surtout à Gorée et à Saint-Louis, mais voyage également dans d’autres localités sénégalaises, ainsi que dans les contrées situées jusqu’à l’actuel Gabon, en naviguant aux côtés d’Édouard Bouët-Willaumez. Une partie de ses aquarelles a été peinte sur place, lors de ces deux années de séjour, mais d’autres ont été exécutées à son retour à Paris. Les motifs observés sur place deviennent une source d’inspiration pour ses tableaux de chevalet. Le modèle ici représenté est une étude pour la représentation d’habitants de Saint-Louis en costume de fête.

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Jeune prince du pays de Galam et son captif en otages à Saint-Louis, Sénégal (légende au verso)
  • 1843
  • Crayon graphite, aquarelle et rehauts de gouache sur papier
  • 70.2019.2.2

Édouard Nousveaux fait le portrait d’un jeune prince soninké capturé par les Français. En 1855, le gouverneur du Sénégal Louis Faidherbe créé à Saint-Louis une école des otages, établissement destiné à former les enfants de souverains et notables des territoires conquis par la France pour en faire des auxiliaires du pouvoir colonial.

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Habitants de Saint-Louis en costume de fête, Sénégal (légende au verso)
  • vers 1842
  • Crayon graphite, aquarelle et gouache sur papier
  • 70.2019.2.3

Fondée en 1659, la ville de Saint-Louis est le premier comptoir créé par les Français sur la côte atlantique en Afrique. Dans sa Description nautique des côtes de l’Afrique occidentale, Édouard Bouët-Willaumez note que « Saint-Louis, chef-lieu des établissements français de la côte d’Afrique, contient, d’après le recensement de 1843, une population de douze mille cent personnes, dont deux cents Européens, cinq mille trois cents indigènes libres, et six mille six cents captifs ».

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Maison des esclaves à Gorée, Sénégal (légende au verso)
  • 1848
  • Aquarelle et crayon graphite sur papier
  • 75.7599
  • Ancienne collection Musée d’ethnographie du Trocadéro, transféré en 1933 au Musée permanent des colonies

L’artiste concentre sa composition sur un groupe d’hommes et de femmes qui occupent la cour de l’édifice. L’architecture est caractéristique des maisons des esclaves ou esclaveries de l’île de Gorée, avec un escalier courbe. Les arcades du rez-de-chaussée mènent aux cellules des captifs.

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Île de Gorée, Sénégal
  • 1843
  • Crayon graphite, encre, aquarelle et rehauts de gouache sur papier
  • 75.15200.2
  • Ancienne collection Musée de la France d’outre-mer

Située au large de Dakar, l’île de Gorée a été occupée par les Français à partir de 1677. Du XVe au XIXe siècle, elle a été l’un des lieux de la traite négrière transatlantique. Édouard Nousveaux représente plusieurs navires autour de l’île, vaisseaux français mais aussi embarcation sénégalaise. Il détaille avec précision les édifices établis ainsi que le Castel, avec ses fortifications qui dominent l’île.

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Signares assistant à une scène de danse à Gorée, Sénégal (légende au verso)
  • 1842
  • Aquarelle sur papier
  • 70.2016.35.2

Issu du portugais senhoras (dames), le terme de « signares » désigne les femmes africaines ou métisses en couple avec des Européens. Elle forme une classe sociale aisée, investie dans le commerce. Édouard Nousveaux intègre par la suite cette scène de danse dans une grande toile commandée par le roi Louis-Philippe pour les galeries historiques du château de Versailles, Le Prince de Joinville assistant à une danse sur l’île de Gorée (1846).

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Portrait d’Anna d’Égrigny, petite fille du marquis de Boufflers, signare de Gorée (légende au verso)
  • vers 1842
  • Crayon graphite, aquarelle et gouache sur papier
  • 70.2019.2.1

Le chevalier de Boufflers (1738-1815), gouverneur du Sénégal en 1786, prit pour compagne Anne Pépin (1747-1837), l’une des signares les plus célèbres. Le modèle représenté, identifié au verso comme sa petite fille, est vêtu avec faste d’une robe de toile de coton surmontée d’un grand châle brodé. Elle est parée d’étincelants pendants d’oreilles en or et la tête ceinte d’un foulard savamment noué en tiare.

 

1. Le Sénégal colonial

Entre 1842 et 1844, Édouard Nousveaux accompagne Édouard Bouët-Willaumez le long des côtes africaines situées entre le Sénégal et le golfe de Guinée. Il représente des localités où les navires font escale, notamment au Libéria, décrites dans les publications du lieutenant de vaisseau. Deux décennies après la disparition d’Édouard Bouët-Willaumez, le colonel Frey réunit les contributions de marins, missionnaires et voyageurs sur les côtes occidentales africaines dans une synthèse célébrant voyages et explorations, qui favorisent l’expansion coloniale française. Il y inclut un important matériel visuel et sélectionne de nombreuses œuvres d’Édouard Nousveaux.

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Rivière au Libéria, légendé au verso « Rivière de Garroway, Côte des Graines »
  • 1843
  • Crayon graphite, aquarelle, encre et gouache sur papier
  • 70.2021.12.1

Dans sa Description nautique des côtes de l’Afrique occidentale, Édouard Bouët-Willaumez décrit l’anse de Garroway et son eau boueuse. Il souligne que le point de Garroway est « d’un abord facile pour les canots, soit en dehors, soit en dedans de la rivière ; aussi est-ce en vue de cet avantage, assez rare sur le littoral africain, que j’en ai fait l’acquisition au nom de la France, pour y créer au besoin un dépôt de combustible ou de ravitaillement ». Selon la désignation européenne de l’époque, la Côte des graines englobe les côtes africaines de la Sierra Leone et du Libéria actuels. Le lieu représenté correspond aujourd’hui aux environs de la plage de Garraway au Libéria et du fleuve Cavally.  Édouard Nousveaux a sans doute exposé cette aquarelle au Salon à Paris en 1847.

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Cascade de l’île de Principe, anciennement titré Cascade de l’île du Prince et Vue du jardin de Pamplemousse à l’île Maurice
  • 1845
  • Huile sur toile
  • 70.2016.46.1

Édouard Nousveaux visite la colonie portugaise de l’île du Prince, aujourd’hui Principe, île de la république de Sao Tomé-et-Principe. Ce tableau représentant un paysage de l’île, anciennement décrit comme une vue du jardin de Pamplemousse à l’île Maurice, a été reproduit en gravure après la mort de l’artiste dans l’ouvrage Côte occidentale d’Afrique : vues, scènes, croquis du colonel Frey (1890).

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Embouchure du fleuve Cesstos, Libéria
  • 1849
  • Crayon graphite, encre, aquarelle et gouache sur papier
  • 70.2019.2.5
  • Colonel Frey, Côte occidentale d'Afrique : vues, scènes, croquis,
  • Paris, C. Marpon et E. Flammarion, 1890
  • A 200386

Dans cet ouvrage, le colonel Frey emprunte à des travaux hydrographiques antérieurs – dont ceux d’Édouard Bouët-Willaumez - et s’appuie sur les descriptions de voyageurs et missionnaires. Il fait la part belle aux œuvres de Stanislas Darondeau et d’Édouard Nousveaux. La vue de l’île de Principe, d’après le tableau d’Édouard Nousveaux, est accompagnée de quelques mots sur le charme du lieu : « Les voyageurs qui ont visité l’île du Prince sont unanimes à vanter la richesse de son sol et la beauté de ses sites ». Les ressources de l’île sont largement exploitées : la culture du cacao supplante au cours du XIXe siècle celle de la canne à sucre.

 

2. Les côtes africaines

La présence humaine marque la plupart des paysages peints par Édouard Nousveaux. Les œuvres reflètent l’occupation des lieux par les Européens, à travers forts et comptoirs établis par les Portugais, les Anglais, les Hollandais et les Français sur les côtes africaines. Mais le cadrage adopté par l’artiste montre aussi, à proximité des infrastructures militaires, les villages autochtones.

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Santo António, île de Principe, légendé au verso « Ville et Baie de Saint-Antoine, île du Prince »
  • 1844
  • Aquarelle et gouache sur papier
  • 70.2021.12.4
  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Sans titre (île de Principe ?)
  • 1843-1844
  • Crayon graphite, encre, aquarelle et gouache sur papier
  • 70.2021.12.3
  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Fort hollandais de Shama au Ghana, légendé au verso « Fort hollandais de Chama, Côte d’Or »
  • 1843
  • Aquarelle sur papier
  • 70.2016.35.1

Le fort San Sebastian à Shama est sans doute moins célèbre que celui d’Elmina au Ghana, qui fut le premier établissement portugais érigé à la fin du XVe siècle. Dans Côte occidentale d'Afrique : vues, scènes, croquis, le colonel Frey le décrit ainsi « bâti sur la rive droite du Prah [Pra], fleuve assez important, mais dont le cours est interrompu par des cataractes à une quinzaine de lieues de son embouchure. Chama a une population de 3, 000 à 4,000 habitants ». Le fort passe aux mains des Anglais en 1872.    

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Dixcove, Ghana, légendé au verso « Une rue du village anglais de Dixcove, Côte d’Or »
  • 1843
  • Crayon graphite, aquarelle et gouache sur papier
  • 70.2019.2.6

Dans sa Description nautique des côtes de l’Afrique occidentale, Édouard Bouët-Willaumez note que le fort de Dixcove est « bâti sur un monticule : c’est un hexagone irrégulier flanqué de bastions ; des terres boisées l’entourent et des groupes de cases s’élèvent des deux côtés du fort : celles de l’O. ont une forme européenne ; elles sont bâties au fond de la petite anse de sable où l’on débarque ; elles sont même blanchies à la chaux comme le fort ». Le colonel Frey ajoute dans Côte occidentale d'Afrique : vues, scènes, croquis qu’un « grand dépôt de charbon pour les navires à vapeur qui se dirigent vers le sud de la côte y est établi ».

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Fort de Lampsar, Sénégal
  • 1843
  • Aquarelle et gouache sur papier
  • 70.2021.12.2

Cette aquarelle n’est pas légendée. Toutefois, elle est reproduite en 1861 dans un article de la revue Le Tour du monde. Sa légende a permis d’identifier le site représenté : le fort de Lampsar au Sénégal, situé à proximité d’un marigot, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Louis. Il a été érigé sur le territoire de l’ancien royaume du Waalo.

 

  • Édouard Nousveaux (1811 – 1867)
  • Fort de Sédhiou, Casamance
  • Crayon graphite, aquarelle et rehauts de gouache sur papier
  • Vers 1842-1844
  • 75.15200.1
  • Ancienne collection Musée de la France d’outre-mer
  • « Nouveaux établissements français sur la côte de Guinée », article publié dans Le Magasin pittoresque
  • Paris, Lachevardière, 1er numéro de 1847
  •  P4006

Édouard Charton (1807-1890) a marqué la presse illustrée de son époque en créant plusieurs revues comme le Magasin Pittoresque (1833-1938) et Le Tour du monde, nouveau journal des voyages (1860-1914) qui eurent un succès populaire en France. Des oeuvres d’Édouard Nousveaux illustrent plusieurs articles sur les possessions françaises en Afrique.

 

  • « Voyages et expéditions au Sénégal et dans les contrées voisines. Le Sénégal. 1447-1860 », article publié dans Le Tour du monde
  • Paris, Hachette, 1er semestre 1861
  • P4007

L’article retrace une histoire de l’impérialisme européen au Sénégal et s’appuie sur des documents officiels publiés depuis 1857 par le Ministère des colonies. Il évoque en particulier les actions militaires du colonel Louis Faidherbe entre 1857 et 1859, comme lors du siège du fort de Médine par El Hadj Omar. L’article est illustré d'une carte des possessions françaises du Sénégal, d’une carte de la ville de Saint-Louis et de gravures. L’artiste Évremond de Bérard (1824-1881) reprend les aquarelles d’Édouard Nousveaux dans cet article, notamment la représentation du fort de Lampsar.

 

 

3. Les établissements européens sur les côtes africaines