Des personnalités politiques et des spécialistes s’interrogent sur les questions de l’émancipation de la Nouvelle-Calédonie et évoquent enjeux et perspectives d’avenir.
Avec Thierry Lataste (sous réserve), directeur de cabinet de Manuel Valls, il fut un des négociateurs de l’accord de Nouméa, Marie- Claude Tjibaou, Présidente du Conseil d’Administration de l’Agence de développement de la culture kanak, Harold Martin, Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Gérard Poadja, Président du congrès de la Nouvelle-Calédonie, Paul Néaoutyine, Président de la province du Nord, Cynthia Ligeard, Présidente de la province du sud, Néko Hnepeune, Président de la province des Iles Loyauté, Déwé Gorodey, Ministre de la culture de la Nouvelle-Calédonie.
En 1998, l’accord de Nouméa a permis la mise en place de nouveaux outils juridiques et d’institutions novatrices, comme le sénat coutumier, afin d’ouvrir l’espace institutionnel au système traditionnel. Pour les nouvelles générations, la prochaine étape se jouera sur la scène internationale avec la reconnaissance des savoirs ancestraux et du « patrimoine collectif bioculturel » de la Nouvelle-Calédonie.
Avec Marie-Claude Tjibaou (sous réserve), Benoît Trépied, anthropologue, chargé de recherche au CNRS , membre du Centre de recherche et de documentation sur l’Océanie (CREDO , Marseille), Luc Wema (sous réserve), Président du Sénat coutumier.
À partir de la publication récente de trois ouvrages, leurs auteurs abordent la question de la parole dans la culture kanak ainsi que des langues et de leur collecte. On verra comment la tradition orale participe à la construction d’une mémoire collective.
Avec Roger Boulay, Michel Naepels, ethnologue, directeur d’études à l’EHESS, directeur de recherche au CNRS, Weniko Ihage, directeur de l’Académie des langues kanak, Laurella Rinçon, chargée de mission auprès du Délégué Général pour l’action territoriale et l’Outre-mer, Emmanuel Tjibaou (sous réserve), directeur du Centre culturel Tjibaou et linguiste.
En salle de cinéma.
Projection et rencontre avec Ben Salama. En 2014, les populations de Nouvelle-Calédonie décideront par référendum de leur destin commun. Le film permet aux jeunes générations de s’approprier l’histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie et des événements qui ont conduit au processus exceptionnel d’une décolonisation négociée.
Naissance d’une nation (2013, 52 min), production Un monde meilleur.
Ben Salama est journaliste et réalisateur de films et documentaires.
L’après-midi sera ponctuée par les lectures des poètes Paul Wamo et Denis Pourawa.