Grande Mosquée à Bône
Arts graphiques
- Classification : Arts graphiques
- Lithographe : Alexandre Genet (actif 1830-1840) ; Lithographe : Adolphe Jean Baptiste Bayot ; Lithographe : Freeman (actif 1ère moitié 19ème siècle) ; Imprimeur : Imprimerie Rigo Frères et Cie ; Editeur : J. Delahaye ;
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Maghreb – Algérie – Annaba (département) – Annaba
- Date : 1830 - 1840
- Matériaux et techniques : Lithographie sur papier
- Dimensions et poids : Dimensions de la feuille : 42 x 58 cmPoids : 74 g
- Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Fonds historique) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 75.2012.0.2090
Description
La cour est ceinte par des bâtiments bas à arcades, créant une cour où se tiennent des hommes en groupe. Dans le coin droit quelques arbres poussent, le toit d'une construction plus haute domine le fond de la scène.Bône, aujourd'hui connue sous le nom d'Annaba, est une ville côtière de l'est de l'Algérie.Appelée Hippone sous l'hégémonie carthaginoise, elle est rebaptisée Hippo Regius sous le règne de Massinissa et est intégrée au royaume numide.Le site est islamique jusqu'à la fin du 10ème siècle et la ville prend le nom officiel de Bouna. On lui donne aussi le nom de Madinat Saybous (la ville de Seybouse). Au début du 11ème siècle, la ville antique est abandonnée pour un nouveau site à 3 km au nord du premier et prend pour nom Bouna Al Haditha (Bouna la neuve). Charles Quint occupe la citadelle de Annaba de 1535 à 1540, événement à la suite duquel la ville et sa région sont incluse dans les limites de l'Algérie moderne.Bouna (Bona) est parée d'un nouveau qualificatif : «Madinat Al Unnab» (ou Annaba) qui se substitue progressivement à son ancien nom dès la fin du 19ème siècle.Adrien Berbrugger, né en 1801, arrive à Alger en 1835 : il entreprend de rassembler livres et documents traitant de l'histoire du pays et constitue par là les premiers fonds de la bibliothèque et du musée d'Alger, dont il fut le premier conservateur. Il est membre de la Commission scientifique de l'Algérie, traduit en français de nombreuses relations de voyageurs indigènes et entreprend, en 1850, une expédition par Souk-Arras, le Djerid ou le Souf.Il rapporte de son voyage à travers les provinces d'Alger, Bône, Constantine et Oran, de nombreuses observations géographiques et archéologiques, mais également des renseignements d'ordre politique et économique, qu'il fait paraître dans son ouvrage Algérie historique, pittoresque et monumentale, et qui serviront à la future expansion française.