Ceinture de femme
Textile ou vêtement
- Classification : Textile ou vêtement
- Nom vernaculaire : Kourzia
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Maghreb – Maroc – Sidi Kacem
- Culture : Afrique – Jebala
- Date : Début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Laine filée à la main torsion Z, coton forte torsion Z.Armure toile barrée (à effet reps de 2 fils) et losange base sergé (2 lie 2), teinture à réserve par ligature et par rassemblage du tissu sur lui-même (plis non organisés) aux extrémités sur 20 cm.Teinture : 2 bains. 1 jaune safran avant tissage, 1 brun foncé. La couleur rose est dûe au fait que le brun prend très peu sur le coton.Conditions d'exécution : métier équipé de 4 lisses.(tissage reps et losange base sergé de 2 lie 2)
- Dimensions et poids : 457 x 37 cm, 541 g
- Donateur : Paul Rodier ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Afrique du Nord et Proche-Orient) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1962.88.128
Description
Chaîne en laine jaune ; bandes unies en laine ou en coton ou à barrettes (un coup coton blanc, un coup coton bleu). A 35 cm des extrémités, zone de 16 cm teinte en bordeaux, sombre sur les parties en laine, rose sur celles de coton (sur lesquelles la teinture a peu de prise) ; au delà d'une seconde zone non teinte (23 cm), la majeure partie de la ceinture est de nouveau plongée dans un bain de même teinte et ornée de roues jaunes obtenues par ligatures conservant la couleur du fond. Franges par fils de chaîne, jaunes au départ, puis bordeaux (longueur : 41 cm).Deux types de réserve sont présents, l’une par ligature nouée pour former des cercles et l’autre par ligature sur des plis non organisés aux extrémités. La teinture utilise des colorants naturels et se fait dans deux bains. Les trames de coton bleu et blanc qui barrent le tissu ne sont pas colorées lors de la teinture et constituent un élément de décor qui vient en complément et de la texture et de la couleur.
Usage
Elément du costume féminin. Portée pliée en trois et enroulée plusieurs fois autour des hanches.Contrairement aux autres régions berbères, le tissage et la teinture des ceintures des femmes Jbala étaient ici le travail d’artisans masculins ; ceux d’El Jaia étaient particulièrement renommés et leurs ceintures recherchées.