Capitali di quale cultura ? : l'impatto sociale dei grandi eventi, da GeNova04 a MP2013
Bibliographie
- Auteurs : Buslacchi Maria Elena ; Boutier Jean (1953-....) ; Aime Marco (1956-....) ; École des hautes études en sciences sociales ; Università degli studi ;
- Editeurs : [Lieu de publication inconnu] [éditeur inconnu] ;
- Date d'édition : 2016
- Sujets : Ethnologie -- Italie, Ethnologie, Anthropologie urbaine, Espaces publics, Festivals, Communication et cultureThèses et écrits académiques
- Langue(s) : Italien
- Description matérielle : 1 vol. (456 f.), : Ill., 30 cm
- Pays de publication : France, Italie
Notes
Thèse soutenue en co-tutelle ; Bibliogr. p.438-449 ; Thèse doctorat ; Anthropologie sociale et historique ; Paris, EHESS ; 2016 ; Thèse doctorat ; Société, culture, environnement ; Gênes, Università degli studi ; 2016
Résumé
Mon travail de recherche vise à analyser autrement que selon les paramètres traditionnellement utilisés quel est l'impact des ceci-dits 'grands événements' sur les représentations de l'espace urbain et son usage. Ces 'grands événements' outils d'une stratégie de transformation des villes mise en place par leurs élites, sont habituellement évalués dans les études qui les concernent en termes de retombées économiques, de nombre de visiteurs, d'héritage patrimonial (Guala, Richards). Mon but n'est pas, au contraire, d'évaluer des 'grands événements', mais en revanche d'analyser la portée au niveau social et culturel,en essayant de saisir la relation entre ces actions majeures menées par les collectivités locales et les pratiques citoyennes de l'espace et de la 'culture'. Pour ce faire, j'ai pris en compte deux études de cas: la capitale européenne de la culture en 2004 à Gênes (GenoVa04) et en 2013 à Marseille et provence (MP2013). Ce travail de terrain a montré comment des formes de résistance diverses se sont produites pendant le processus prpoposé comme 'régénération': ces pratiques n'expriment, en effet que de différentes manières de conceptualiser l'espace, souvent définies 'non légitimes'. Mes conclusiondu point de vue anthropologique, et par conséquent politique, philosophique ainsi que normatif, sont que la gestion de ces transformations devrait reconna^pitre ces expressions en tant qu'apports au sens logique 'positifs' au processus de narration de la ville, au lieu qu'en tant que formes de résistance. ; This work is the result of a comparative ethnographic research lead on the cities of Genoa and Marseille since the beginning of 2012until the end of 2014. With the aim of studying the impact of the European Capital of Culture in the short, medium and long term on both the cases, I focused on the symbolic aspect of the change. This change, promoted by some élites as an answer to the charge of being 'in late' in coparison with other cities, shows the well-spread trust in a standard kind of urban development, mainly based on the major reole of culture for regeneration. Mega-events, used as a tool for this expected change, become part of a strategy, of ordinary policies. Through the analysis of some case-studies arisen from the research, this work tries to evaluate the social impact of the phenomenon, that is, the effects it has on the way people use the space and figure themselves placed in it. I argue that the several forms of resistance to the urban regeneration process I observed are definitely the expression of different ways of conceptualizing the same space. The élites leading the regeneration process often qualify these usages as non-legitime ways of living the space. My logical-anthropological conclusion, with its political, philosophical and normative implication, is that a proper political system should include the recognition of these expressions as a positive contribution to the narrative process of representation of the city, instead of as forms of resistance