Comment une herméneutique philosophique de la tradition et de la littérature orale koongo appliquée à un large échantillon d'œuvres et d'objets (ici des collections du musée du quai Branly) peut-elle contribuer à la compréhension de l'esthétique de cet ethos ? Dans le cadre de la problématique ainsi définie, l’auteur focalise sur un aspect particulier intitulé : De l'évolution de la représentation des figures de l'autorité politique et religieuse chez les populations koongo à Kongo, Loango, Ngoyo et Kakongo (XVIIe-XXe siècles). La présente note revient précisément sur les étapes les plus significatives de la recherche, à savoir la constitution du corpus d'étude en fonction de pièces représentatives du champ mbi (c'est-à-dire sacré) de l'ethos koongo. L’auteur convoque aussi la dimension botanique des objets ou encore l'imagerie numérique pour une meilleure compréhension du sens des œuvres. Se référant précisément au mythe de Nguunu, il analyse les spécificités stylistiques d'une part, et, d'autre part, la catéchèse en kikoongo pour commenter les influences respectives de l'ethos téké et du christianisme sur l'évolution de l'esthétique koongo en Afrique centrale.

Note de recherche rédigée à l'issue d'une bourse d'étude pour la documentation des collections dans le cadre d'un projet consacré à l'évolution de la représentation des figures de l'autorité politique et religieuse chez les populations appartenant à l'éthos koongo entre le XVIIe et le XXe siècle, d'après l'étude d'un corpus d'oeuvres conservées au musée du quai Branly.

129 p.