Danse du clan Paiwe
Photographie
- Type d'objet : Photographie
- Photographe : Claude Lévi-Strauss (1908 - 2009) ;
- Géographie : Amérique – Amérique du Sud – Brésil – Mato Grosso (état) – Vermelho (rio) – Kejara
- Date : 1935-1936 : date de prise de vue
- Matériaux et techniques : Tirage sur papier baryté monté sur carton
- Dimensions et poids : Dimensions du tirage : 7,7 x 11 cmDimensions du montage : 22,5 x 29,3 cm
- Donateur : Claude Lévi-Strauss ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Photothèque) ;
- Evénement : Mission Claude Lévi-Strauss chez les Indiens de la Sierra Bodoquena et chez les Bororo (Brésil) novembre 1935-mars 1936
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : PP0000436
- Numéro de gestion : 70.2007.65.85
Description
Danseurs du clan Paiwe.Légende portée sur le carton de montage de la photothèque du musée d’ethnographie du Trocadéro : "Danse du clan Paiwe. "...Le mort appartenait à la moitié Cera ; c'était donc les Tugaré qui officiaient. Au centre de la place, une jonchée de feuillages figurait la tombe absente, flanquée à gauche et à droite par des faisceaux de flèches devant lesquels des bols de nourriture avaient été disposés... Pendant les premières nuits, nous avons assisté aux danses de divers clans tugaré : "ewoddo", danse de ceux du palmier ; "paiwe", danse de ceux du hérisson. Dans les deux cas, les danseurs étaient couverts de feuillage de la tête aux pieds et comme on ne voyait pas leur visage, celui-ci était imaginé plus haut, au niveau du diadème de plumes qui dominait le costume si bien qu'on prêtait involontairement aux personnages une taille démesurée. Dans leurs mains, ils tenaient des hampes de palmes ou des bâtons ornés de feuilles. Il y avait deux sortes de danses. D'abord les danseurs se produisaient seuls, répartis en deux quadrilles se faisant face aux extrémités du terrain, courant l'un vers l'autre en criant "ho ! ho !" et tourbillonnant sur eux-mêmes jusqu'à ce qu'ils aient échangé leurs positions initiales. Plus tard, des femmes s'intercalaient entre les danseurs masculins et c'était alors une interminable farandole qui se formait, avançant ou piétinant, conduite par des coryphées nus marchant à reculons et agitant leurs hochets tandis que d'autres hommes chantaient accroupis.. (Tristes Tropiques)."