Parure de femme : fibules et pendentif
Objet
- Type d'objet : Objet
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Maghreb – Maroc – Tiznit (département)
- Culture : Afrique – Berbère
- Date : Début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Argent, émaux cloisonnés, verroterie, monnaies, ambreambre naturel (Identification 2019)
- Dimensions et poids : 60 × 39 × 2,8 cm
- Ancienne collection : Marie-Rose Rabaté ; Ancienne collection : André Goldenberg ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2016.33.3
Description
Cette parure est composée de deux grandes fibules triangulaires à bords crénelés. Leur surface est ornée de ciselures et rehaussée de 4 petites calottes rivées et émaillées de vert et de jaune. Les fibules sont reliées entre elles par deux chaînes plates terminées par des boîtiers rectangulaires émaillés. Elles encadrent deux boules creuses (taguemmut) et un pendentif central en forme de boîte carré plate.L’ardillon est fixé au sommet de la fibule par l’intermédiaire d’une plaquette émaillée rehaussée d'un cabochon de verre rouge. L'anneau ouvert qui l'entoure, est terminé à chaque extrémité par un cabochon circulaire de verre rouge. La parure comporte 4 pièces de monnaie marocaines anciennes.
Usage
Elément de parure. Portée par les femmes à Tiznit et dans sa région lors des cérémonies de mariages. Le code de l'éélgance traditionnelle supposait une accumulation de bijoux.La paire de fibules est la seule parure qui est d'abord utilitaire. Ces sortes d'agrafes maintenaient le drapé dont se couvraient les femmes. La taille des fibules est variable, en partie en fonction des ressources, mais surtout des circonstances où on les employait. Les plus grandes étaient des bijoux ostentatoires réservés à l'exposition en public, pour les danseuses ou les chanteuses.
