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Objet

  • Type d'objet : Objet
  • Géographie : Océanie – Mélanésie – Fidji
  • Date : Fin du 18e siècle ou début du 19e siècle.
  • Matériaux et techniques : Bois, coquillage, cordelette en fibres de bourre de coco tressées (magimagi), tissu intrafoliaire de cocotier (vulo)
  • Dimensions et poids : 17 x 82 x 4 cm, 314 g
  • Ancienne collection : Musée de Marine du Louvre ; Ancienne affectation : Musée d'archéologie nationale ; Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Océanie) ; Collecte : L'Astrolabe ;
  • Exposé : Non
  • Numéro d'inventaire : 72.53.447

Description

Valve de coquillage emmanché par une ligature de fibres de coco à un bâton de bois. La base du coquillage est insérée dans un tissu intrafolaire de cocotier.

Usage

Des objets de comparaison existent au British Museum, au Pitt Rivers Museum (attribué à Tonga) et au Peabody Essex Museum. Rares dans les musées, les pelles de ce type sont limitées aux collections anciennes, ayant ensuite rapidement disparu. Le spécimen conservé à Salem (PEM) présente une plaque en écaille de tortue. Il est possible qu’une partie de ces plaques ait été échangées avec les marchands occidentaux qui collectaient l’écaille de tortue dans la région au début du XIXe siècle. Ceci expliquerait la rareté de telles pièces. Il est aussi possible qu’elles soient devenues obsolètes suite à l’afflux des outils en métal véhiculés par les Européens. Les pelles en coquillages qui ont été préservées ont été façonnées à partir de gros bivalves dont la coquille, translucide et brune, n’est pas sans rappeler l’écaille. La coquille est attachée au manche, fourchu à une extrémité pour permettre la ligature, à l’aide d’une cordelette en fibres de bourre de coco tressées () qui passe dans un trou ménagé dans la coquille et enserre le manche. On trouve, comme sur les herminettes, du tissu intrafoliaire de cocotier à l’endroit de cet attachement. Il servait sans doute à protéger et à sécuriser l’assemblage et les différents éléments (lame, magimagi) en limitant l’usure liée aux frottements. Il est probable que ces pelles aient servi au façonnage des tarodières et à la culture des ignames ou d’autres tubercules, mais l’on sait peu de chose sur leur fonction et leur répartition dans l’archipel fidjien et en Polynésie occidentale.

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