Robe de femme
Textile ou vêtement
- Classification : Textile ou vêtement
- Nom vernaculaire : Thob
- Géographie : Asie – Asie occidentale – Syrie – Dimashq – Qutayfé
- Culture : -
- Matériaux et techniques : Coton, Broderie
- Dimensions et poids : 126 x 170 x 3 cm, 915 g
- Mission : Dominique Champault ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Afrique du Nord et Proche-Orient) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1967.100.21
Description
Robe, "thob", manches en pointes. Cotonnade rouge. Coupe : un panneau médian en deux parties raccordées au niveau de la taille (largeur : 46 cm) ; à droite et à gauche, un trapèze s'évasant légèrement jusqu'à la couture du bas (en haut largeur : 11 cm, à la base : 24 cm) ; manches droites cousues au panneau central et au sommet du trapèze, pointe d'aisance rapportée ; un long triangle en cotonnade importée est cousu au niveau de l'avant-bras pour s'épanouir au poignet sur une longueur de 98 cm (couture bordée par un point de boutonnière en soie violette et quelques floches). Le décor, géométrique et floral très stylisé, est réparti exclusivement sur le bord des manches. Longueur totale : 124 cm ; base : 96 cm
Usage
Elément du costume féminin : le stock de robes réalisé au moment du mariage suffisait à une femme pour sa vie.Toutes les robes composant le trousseau, 40 et parfois plus, sont cousues pour être présentées sur les murs de la chambre de telle sorte que les parties brodées soient les plus apparentes. Les manches doivent obligatoirement être en toile plus fine que le corps de la robe car elles ont une fonction avant tout décorative et sont portées, ou flottantes hors des manches resserrées du manteau, ou croisées dans le dos pour permettre à la femme de travailler, ou enroulées autour du bras, à l'intérieur de la maison quand la femme reçoit ses amies.. .Fabriquée en deux temps ; la jeune fille brode pour son trousseau le panneau médian sur une cotonnade indigène, et les manches sur de la cotonnade importée (plus fine). Au moment du mariage, la dot offerte par le fiancé doit être en partie utilisée pour la couture à façon des robes et la mise en place des parties brodées faites par la fiancée. En cas de grande pauvreté on n'achètera que de la toile et la mère et la jeune fille coudront le vêtement à la main et non à la machine. La tradition veut que l'encolure ne soit pratiquée qu'au moment où la robe va être portée.