No. 288 - Flower Pagoda, Canton
Photographie
- Classification : Photographie
- Photographe : Fong Lai (1839 - 1890) ;
- Géographie : Asie – Asie orientale – Chine – Guangdong (province) – Guangzhou
- Date : 1870-1897 : date de prise de vue
- Matériaux et techniques : Tirage albuminé maintenu par des encoches dans une planche montée sur onglet reliée en album
- Dimensions et poids : Dimensions de l'album : 28,8 x 39,5 x 4,5 cmDimensions du tirage : environ 21,2 x 27,7 cm
- Donateur : Geneviève Hettier de Boislambert ;
- Ancienne collection : Isabelle Massieu ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Réserve de la bibliothèque) ;
- Inscription : - Au recto de la planche : Au crayon de papier en haut à gauche : "8"Sous la photographie, bande de papier tapuscrite avec une première ligne en caractères chinois puis en anglais : "No. 288 - FLOWER PAGODA, CANTON. / The Pagoda that bears this euphonious name is inside the city walls and has been recently restored from its former state of decay. / These place of worship are not confined to towns and villages but are built broadeast throughout the Empire. Solitary fields and roadsides are provided with them, as well as wooded knolls and barren mountain peaks. Some of the ancient ones are were picturesque and a Chinse landscape seems to be incomplete without one."- Au recto du tirage :Tampon à l’encre noire « Musée de l’Homme » apposé à cheval sur le tirage et la page en bas à gauche.- Au verso du tirage : Au crayon de papier en haut à gauche : "8", en bas à gauche : "288"
- Exposé : Non
- Numéro de gestion : PA000442.8
Description
Vue d'une tour à plusieurs étages, photographie intitulée : "No. 288 - Flower Pagoda, Canton". "La pagode qui porte ce nom euphonique se trouve à l'intérieur des murs de la ville et a été récemment restaurée de son ancien état de délabrement. Ces lieux de culte ne se limitent pas aux villes et aux villages, mais sont construits dans tout l'Empire. Des champs solitaires et des bords de routes en sont pourvus, ainsi que des collines boisées et des sommets montagneux dénudés. Certains des anciens sont très pittoresques et un paysage chinois semble incomplet sans une de ces pagodes".Originellement construit en 537, cet édifice a été reconstruit de nombreuses fois, passant de temple Changshou (temple de la longévité) à tempe Jinghui puis à son nom actuel du temple des Six arbres banyans. Ce nom lui est donné par le grand littérateur Su Dongpo, de la dynastie Song (960-1279). Durang sa visite, l’homme découvre six arbres banyans, particulièrement frappants. La vitalité des arbres le mit de bonne humeur et lui remonta le moral. Lorsque l’abbé du monastère l’invita à suggérer un nom, Su Dongpo écrivit le nom actuel. A l’intérieur du temple se trouve la pagode, où sont placées des reliques bouddhistes. Ses toits s'incurvent vers le haut et ressemblent à des pétales de fleurs rouge foncé. La pointe de la pagode est comme des étamines, tandis que l'ensemble de la construction ressemble à un énorme stigmate. Par conséquent, elle est souvent nommée la « pagode fleurie ». Photographie faisant partie d'un album intitulé "Chine Mongolie Sibérie Turkestan Caucase, 1896-1897", constitué par Isabelle Massieu, comprenant des photographies de villes et villages, de portraits, de paysages, de bateaux, d'architecture... par des auteurs anonymes ou identifiés.