La loi des plus faibles
Film et Vidéo
- Auteurs : Dubreuil Elisabeth ;
- Editeurs : [Paris] Centre national de la cinématographie [distrib.] ;
- Date d'édition : [DL 2009]
- Sujets : Tribunaux -- Gestion, Lois, Inde -- Moeurs et coutumes -- 1947-...., Films ethnographiques DVD Inde
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones (52 min), : Coul. avec séquences n. et b. (PAL), son.
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Images de la culture, Sciences humaines & faits de société.
Notes
Version en français ; Contient des images d'archives ; Tournage : région de Rangpur
Résumé
Indiqué sur la jaquette : Dans la province indienne de Gujarat, peuplée majoritairement de paysans pauvres originaires des tribus, un disciple de Gandhi a instauré une justice de proximité fondée sur la médiation. Les justiciables, tous volontaires, s’engagent à se soumettre aux compromis proposés par les villageois eux-mêmes. Ces jurys populaires ont été par la suite institués dans tout le pays pour désengorger les tribunaux. Le tribunal ouvert (Open court) se tient à Rangpur, en extérieur, en présence d’une foule nombreuse de paysans. Il est présidé par Harivallabh Parikh, surnommé Bhaji (Grand Frère), un vénérable militant de l’Indépendance installé dans cette province pauvre depuis 1949. Le film présente la résolution de trois litiges : une dispute entre paysans pour l’eau d’un puits, une femme accusée de sorcellerie par ses voisins, une jeune fille refusant le fiancé que son père lui a choisi. Des jurés choisis par les parties négocient les termes d’un accord. Bhaji s’efforce de le faire accepter et de ramener l’apaisement dans les cœurs. Dans une région accablée de fléaux – nombre très élevé d’homicides, police corrompue, usuriers sanguinaires, alcoolisme –, cette justice faite par le peuple constitue le premier pas d’une libération sociale et politique. Elle n’est qu’un des aspects de l’action émancipatrice de l’ashram La Joie de vivre fondé par Harivallabh Parikh et sa femme.