Montagne Ory. Vue prise aux plaines Wilhems
Arts graphiques
- Classification : Arts graphiques
- Lithographe : Edouard Pitot ; Imprimeur : Ch. Pitot ;
- Géographie : Afrique – Afrique orientale – Maurice
- Date : 19e siècle
- Matériaux et techniques : Lithographie sur papier
- Dimensions et poids : Dimensions de l'estampe : 21,5 x 27,3 cm
- Donateur : Dr Baschet ;
- Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Fonds historique) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 75.8796.12
Description
Des bovidés à hautes cornes et à bosses paissent dans un pâturage ceint d'un mur de pierres. Une ferme se laisse voir sur la gauche, sur un fond de montagnes.La montagne Ory marque l'extrémité de l'une des trois chaînes de montagnes de l'île, celle de Moka, qui part de la Nouvelle Découverte pour finir à Montagne Ory.L'île est divisée depuis 1786 en neuf districts dont les limites ont très peu varié au fil des siècles. Plus nombreux et connus avant 1768 sous le nom de quartiers, il s'agit aujourd'hui de Port Louis, Rivière Noire, Savanne, Plaine Wilhems, Grand Port, Flacq, Rivière du Rempart, Pamplemousses, Moka.Les Plaines Wilhems tirent leur nom de celui d'un colon hollandais, Willem Willemsz, occupant de la seule propriété des hauts plateaux. La population y est la plus dense de l'île : la chaleur, l'air vicié de Port-Louis et les épidémies de malaria poussèrent une partie de la population à effectuer un exode au début du 19ème siècle en direction du centre de l'île, au climat plus frais et plus sain.Aucun habitant ne peuplait l'île Maurice lorsqu'elle fut découverte par les Portugais en 1507. Occupée de 1598 à 1710 par les Hollandais qui s'y consacrèrent plus à l'exploitation du bois qu'aux cultures, elle reçut le nom de Maurice de Nassau.Devenue possession de la Compagnie des Indes en 1715, puis du roi de France en 1767, l'île fut rebaptisée île de France. Fleuron de l'empire colonial français dans l'océan Indien au 18ème, elle est le centre du commerce et de la « course », avant d'être conquise en 1810 par les Britanniques. Une fois leur possession reconnue par le traité de Paris de 1814, les nouveaux arrivant laissèrent aux colons français l'usage de leur langue et du Code civil. Beaucoup demeurèrent sur l'île, créant un groupe de grands propriétaires fonciers et hommes d'affaires, les Franco-Mauriciens. L'exploitation agricole se développa avec la culture de la canne, grâce d'abord à une main-d'oeuvre d'esclaves africains et malgaches. L'abolition de l'esclavage en 1835 fit recourir à de la main-d'oeuvre indienne. L'île accéda à l'indépendance en mars 1968.