Intérieur d'une maison de réunion
Photographie
- Classification : Photographie
- Photographe : Josiah Martin (1843 - 1916) ;
- Géographie : Océanie – Polynésie – Nouvelle-Zélande
- Date : 1880-1889 : date de prise de vue
- Matériaux et techniques : Tirage sur papier albuminé monté sur carton gris clair
- Dimensions et poids : Dimensions du tirage : 14,4 x 18,8 cmDimensions du montage : 22,5 x 29,5 cm
- Donateur : Musée d'ethnographie du Trocadéro ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Photothèque) ; Ancienne collection : Musée d'ethnographie du Trocadéro ;
- Inscription : - Au recto : Inscription dans le tirage : "156- Interior Maori Carved house"Timbre sec en bas à droite: Signature du photographe en creux : J. Martin Auckland N.Z.
- Exposé : Non
- Numéro de gestion : PP0023557
Description
Intérieur de la maison Hinemihi, provenant du village de Te Wairoa (Tuhourangi), qui est maintenant conservée à Clandon Park, Surrey, England. Titre du photographe : "156- Interior Maori Carved house"Inscription sur le recto du carton : "Intérieur d'une maison de réunion, à éléments sculptés et peints. Les sculptures sont le fait des hommes, les sculpteurs pouvant être invités de loin pour leur réputation, les peintures sont exécutées par les femmes. (Légende plus détaillée, au dos)"Inscription au verso du carton : "Intérieur d'une maison de réunion, à éléments sculptés et peints. Les sculptures sont le fait des hommes, les sculpteurs pouvant être invités de loin pour leur réputation, les peintures sont exécutées par les femmes. L'introduction des instruments métalliques pour travailler le bois à provoqué, au cours du 19e siècle, l'apparition de maisons de réunion de plus en plus grandes et de plus en plus sculptées.Avant la couverture du toit et la pose des pièces sculptées, le sol aura été cuit plusieurs jours par un feu violent pour éviter les remontées d'humidité. Les pièces sculptées sont systématiquement passées à l'ocre rouge depuis la deuxième moitié du 19e siècle, les couleurs anciennes étant plus diversifiées, comme ici l'opposition entre le personnage blanc et le lézard rouge sur le premier poteau central. Entre les poteaux larges de coté, les murs sont en roseaux entrelacés, travail féminin obéissant, comme les poutres peintes, à des motifs traditionnels dans le style local. Les sculpteurs travaillent seuls, en dehors de toute présence féminine, l'interdit de faire entrer de la nourriture sur le chantier faisant l'objet d'un respect absolu, sous peine de morts provoquées par la colère des dieux. L'interdit sera levé par la ruahine, fille ainée première née du chef principal du groupe, venant manger une patate douce rotie à l'intérieur de la maison. Musée de l'Homme".