Trompe terminale
Instrument de musique
- Classification : Instrument de musique
- Nom vernaculaire : Nolowan
- Géographie : Océanie – Mélanésie – Vanuatu – Malampa – Malekula (île) – Melipe
- Culture : Océanie – Small Nambas
- Date : avant 1934
- Matériaux et techniques : Bois, bambou
- Dimensions et poids : 162 x 29 x 23 cm
- Donateur : Monique de Ganay ; Donateur : Etienne de Ganay ; Donateur : Régine de Ganay - van den Broek d'Obrenan ; Donateur : Charles van den Broek d'Obrenan ;
- Collecte : La Korrigane ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Ethnomusicologie) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1961.103.13.1-2
Description
Trompe à embouchure terminale "nolowan" (voix des morts) en bois creusé dans lequel se trouve un bambou à l'aide duquel on souffle. Ce "nolowan" est parmi les plus grands.
Usage
Dans le sud de Malakula, chaque maison commune des hommes contient un orchestre de "nolowan" allant graduellement d'une petite taille à une très grande. Lors d'un deuil du village, mort d'un personnage ayant atteint un grade élevé par le nombre de cochons qu'il a tués, les hommes jouent de cet instrument, à partir de 4 h de l'après-midi jusqu'à 8 h du soir environ. Ils s'arrêtent ensuite puis reprennent dans la nuit, cela tous les jours, pendant 3 mois, jusqu'à ce que l'effigie du chef soit terminée. Le bruit en est impressionnant et lugubre ( d'après le collecteur). Les hommes se servent de cet instrument au cours de fêtes "nalouan" qui ont lieu pour la prise de grade de "nalouan" donné aux hommes qui ont déjà fait des sacrifices de cochons et prennent un grade supérieur. Les femmes ne peuvent voir un "nolowan" car les hommes leur font croire qu'il est la voix de l'esprit, comme le nom l'indique. On tue la femme qui a pu en voir. Ce "nolowan" appartenait à la maison commune des hommes du village de Melip.