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Manteau de pompier

Textile ou vêtement

  • Classification : Textile ou vêtement
  • Nom vernaculaire : hikeshi banten
  • Géographie : Asie – Asie orientale – Japon
  • Date : 19ème siècle
  • Matériaux et techniques : Toile de coton indigo, teintures naturelles
  • Dimensions et poids : 121x83cm
  • Exposé : Non
  • Numéro d'inventaire : 70.2022.9.1

Description

Manteau de pompier de la fin de l’époque Edo à décor de dragon, de flammes et de spirales. La technique, appelée tsutsugaki, emploie une douille de papier (tsutsu) remplie d’une colle à base de pâte de riz pour exécuter un dessin (gaki) en réserve, avant la teinture du textile dans un bain d’indigo.Le dragon, animal mythique et aquatique, combat les flammes dans épais nuage de fumée animé de volutes. La puissance bénéfique du dragon exalte la bravoure des pompiers tout en donnant une dimension symbolique de protection à la veste. Lors des interventions, la veste se portait avec le décor à l’intérieur, laissant visible, sur le dos, le côté orné du blason de la caserne de quartier du pompier. La veste était ensuite retournée pour arborer le dragon en signe du succès de la mission.

Usage

La veste, tout comme les gants et le casque des pompiers de l’époque Edo, étaient faits d’une épaisse toile de coton matelassée, imbibée d’eau avant les interventions pour augmenter leur résistance au feu. Les incendies étaient fréquents du fait de l’usage du feu domestique dans des habitations traditionnellement en bois et à cloisons de papier. Ce fléau s’est accentué avec la densification urbaine de l’époque Edo. Afin d’éviter la propagation du feu, chaque quartier disposait de sa caserne de pompiers qui surveillait les départs de feu depuis des tours de contrôle. Les interventions consistaient essentiellement à raser à la hache la zone incendiée.

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