Les massacres de Sétif : un certain 8 mai 1945
Film et Vidéo
- Auteurs : Lallaoui Mehdi (1956-....) ; Langlois Bernard ; Roy Jules (1907-2000) ; Jauffret Jean-Charles (1949-....) ; Sablier Édouard (1920-2006) ;
- Editeurs : Paris CNC [Centre National de la cinématographie][éd., distrib.] ;
- Date d'édition : [2004?]
- Sujets : Algérie -- DVD -- 1945 (Massacres de Sétif et de Guelma), Films ethnographiques DVD Algérie
- Langue(s) : Français, Arabe
- Description matérielle : 1 DVD (56 min), : N. et b. et coul. (PAL), sonore
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Images de la culture
Notes
Version originale en français avec séquences en arabe sous-titrées en français ; Cop. : La Sept-Arte, Mémoires vives productions, Point du jour, 1995
Résumé
Indiqué sur la jaquette : Si le 8 mai 1945 évoque la victoire sur le nazisme, l’importance de cette date, entrée dans la mémoire collective des Algériens, est liée à la répression de la manifestation qui eut lieu ce jour-là à Sétif, au soulèvement qu’elle déclencha dans la population indigène et aux massacres de dizaines de milliers de civils qui suivirent. Reconstitution historique de ces événements occultés, à partir d’archives et de témoignages poignants et inédits. Au cours de la manifestation pacifique organisée ce 8 mai pour célébrer la fin de la guerre, les Algériens brandissent drapeaux et banderoles pour rappeler leurs droits aux libérateurs et l’application de la Charte de l’Atlantique. Les autorités coloniales réagissent sans tarder, tirent sur la foule et créent un climat de terreur et de panique. Le lendemain, la nouvelle de la tuerie se propage et déclenche des émeutes dans la population indigène, qui seront réprimées dans le sang, avec la contribution massive des colons saisis de panique. Carte blanche est donnée au général Martin pour ramener l'ordre dans la région et étouffer dans l’œuf toute velléité d’indépendance. C’était compter sans le retour des tirailleurs algériens, qui, après avoir contribué à libérer la France, découvrent leurs familles décimées. Parmi eux, Ben Boulaïd et Ben Bella, les futurs 'fils de la Toussaint', qui firent partie du groupe à l'origine du déclenchement de la guerre d'Algérie, le 1er Novembre 1954.