Soudanaise exilée au Yémen puis à Brooklyn, ethnomusicologue de formation, Alsarah revisite la pop nubienne des années 1970 et puise au cœur du fantastique patrimoine du "nubian groove", notamment popularisé, côté Egypte, par le grand Ali Hassan Kuban.
La jeune chanteuse expérimente sans complexe tous types d'arrangements dans des collaborations remarquables, comme avec le producteur électro français Débruit, en 2013.

Dans une formation minimaliste énergique (oud, basse, percussions), elle distille sur fond de groove des mélodies atemporelles imprégnées de nostalgie, à la croisée d'influences orientales et nord-africaines. La voix de la charismatique Alsarah est portée par un jeu de oud très rock, des lignes de basse empruntant au jazz et à la soul, et des percussions aux syncopes modernes et aux rythmes millénaires.

"De Khartoum à Brooklyn, cette jeune chanteuse soudanaise qui a connu l’oppression et la guerre (au Yémen) rejoue son exil avec un éclectisme qui surprend : [...] quand son chant sinueux ressuscite ces vieilles mélodies traditionnelles [...], porté par des musiciens qui savent groover, de toute évidence." A. Berthod - Télérama

« Sa voix a l’aura d’une reine soudanaise. Sa musique parle de l’immigration, forcée ou désirée, passe de l’électronique à une pop inspirée de la tradition nubienne des années 70, ou de la musique arabe d’Afrique du Nord » – Next Libération

Nouvel album à paraître à l'automne 2016.