Dessin préparatoire pour tatouage
Objet
Description
Représentation d'un dragon dans un style japonisant. Esquisse pour le volume tatoué en silicone commandé en 2018 par le musée du quai Branly-Jacques Chirac au tatoueur Tin-Tin.
Usage
Tin-Tin est né à Concarneau (France) en 1965. Il vit et travaille en France. D’abord admiré pour son style hyperréaliste, il est ensuite reconnu pour l’excellence de son style néo-japonais. Activiste pour la reconnaissance du tatouage, il a co-créé en 2003 le syndicat national du tatouage et organisé les premiers Mondiaux du tatouage à Paris dans les années 1990. Son parcours est ponctué de périodes stylistiques différentes. Il est ancré dans un strict respect de la tradition et de ses codes, ainsi qu’un goût d’entreprendre ce dont la pratique du tatouage a besoin pour continuer d’exister dans de bonnes conditions. Dans les années 1980, il se fait connaître en France par l’exécution puis la personnalisation de la figure classique de la pin-up. Dix ans plus tard, il trace des portraits d’une justesse irréprochable, renforcés par un jeu complexe de nuances de gris. Une facture hyperréaliste précédant la reconnaissance mondiale de la fine line ou black and grey américains, et une maîtrise technique des tonalités de gris constituent les grandes lignes de sa réputation désormais internationale. Depuis les années 2000, Tin-Tin a entrepris d’explorer l’esthétique traditionnelle japonaise. Il en transgresse volontairement certains codes : les grands thèmes - dragons, carpes koi, pivoines – sont par lui réinterprétés de façon libre quant au placement, couleurs et dialoguent avec les fonds végétaux et minéraux.