Costume de baptême : tunique, cape et coiffe
Textile ou vêtement
- Type d'objet : Textile ou vêtement
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Egypte – Al Qahirah
- Culture : -
- Date : 2014
- Matériaux et techniques : Coton, synthétique damassé, velours synthétique, fils dorés, paillettes, galons
- Dimensions et poids : Ensemble composé de 3 pièces:Tunique 68 x 43 x 0,5 cmChape 49 x 37 x 1Coiffe 50,5 x 21,5 x 1
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2014.39.2.1-3
Description
Le costume est composé de trois éléments:Tunique (tunia) blanche en coton, coupe en T, manches longues, col rondDécor: sur le devant, un tissu rouge en forme de losange orné de 4 fleurons brodés en fils dorés formant une croix rehaussée de paillettes, galon doré sur le bas des manches et autour du colChape en tissu synthétique blanc à motifs de palmiers et de croix en forme de cloche, cape dorsale (chaperon) circulaire en velours synthétique marron brodé de motifs cruciformesDécor : croix brodées avec du fil métallique doré, franges dorées au bas de la chape et de la cape Coiffe (qalansoua): calotte en velours synthétique marron de forme semi-ovale, prolongée dans le dos par un fanon frangé d'or en tissu synthétique blanc à motifs de palmiers et de croix Décor: croix brodées avec du fil métallique doré (calotte), losange rouge rehaussé d'une croix brodée d'or formée de 4 fleurons enfermant des paillettes bleues (fanon)
Usage
Chez les Coptes d’Egypte, le baptême a lieu quarante jours après la naissance d’un garçon et quatre-vingts jours après la naissance d’une fille. La cérémonie du baptême comprend plusieurs rites très symboliques. Selon la pratique ancienne, le prêtre plonge trois fois le petit enfant tout nu dans une eau sanctifiée, mêlée d’huile d’olive vierge et d'huile de Saint Chrême (Myron). Après le baptême, le prêtre oint le front, les yeux, la bouche et le corps de l’enfant par un signe de croix. Le petit, baptisé et confirmé, est alors revêtu d’une tunique blanche qui souligne sa pureté. Celle-ci est ceinte d’un ruban rouge qui symbolise l’homme nouveau. De nos jours, cette tenue est parfois remplacée par des costumes qui ne sont pas sans rappeler ceux des prêtres coptes. Ils sont réalisés par des dames, plus ou moins bénévoles, qui travaillent dans des ateliers institués par l’église.