Robe de femme
Textile ou vêtement
- Type d'objet : Textile ou vêtement
- Nom vernaculaire : thigma khos ou thigma goncha
- Géographie : Asie – Asie méridionale – Inde – Jammu and Kashmir (état) – Ladakh (région)
- Culture : Asie – Rupshupa
- Date : début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Laine retors S de deux bouts Z, Teintures naturelles : indigo, mûrier, snyaloSergé (de 2 lie 2) therma. Réserve par ligature nouée sur petit bâtonnet 'tigma'. Deux ou trois bains de teinture selon les lés: Teint en jaune, puis ligaturé et teint en rouge violacé. Par endroit, deux manipulations et bains successifs de rouge puis de bleu indigo.Manipulation sur blanc puis teinture en bleu.Manipulation sur jaune puis teinture en bleu. Bandes bleues (bleu ou bleu + violet) en alternance jaune et violacé.
- Dimensions et poids : 115 x 72 cm
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2006.5.1
Description
Le décor de telles robes, portées autrefois pour les mariages et les fêtes, présente des variations d’une région à l’autre. On utilise pour leur confection des lés étroits de sergé (de 2 lie 2) appelé therma, tissé localement. Ce qui caractérise la forme des robes, c’est l’insertion de panneaux assez étroits en biais au niveau de la taille, qui confèrent une grande ampleur à la partie jupe. La réserve réalisée par ligature nouée dessine, après la teinture, des motifs en forme de croix et de pétales. Un petit bâtonnet peut être placé à chacune des branches afin que le dessin soit bien marqué. Selon les lés, deux ou trois bains de teinture sont nécessaires. Dans la gamme étendue des teintures naturelles, les plus fréquentes sont l’indigo, le mûrier, la garance ou la rhubarbe.
Usage
De telles robes ne sont plus guère revêtues que pour les fêtes.