Moustapha Alassane cinéaste du possible
Film et Vidéo
- Auteurs : Lelong Christian ; Bazzoli Maria Silvia ; Alassane Moustapha (1942-....) ;
- Editeurs : [Paris] Centre national de la cinématographie [distrib.] ;
- Date d'édition : 2010
- Sujets : Films ethnographiques DVD Niger, Alassane, Moustapha
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones (1 h 33 min), : Coul. (PAL), sonore
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Images de la culture, Cinéma.
Notes
Version originale en français
Résumé
Indiqué sur la jaquette : 'Depuis des décennies déjà, le cinéma nigérien est moribond faute d'un système économique viable et d'une volonté politique affirmée. Dans ce contexte difficile, Moustapha Alassane (né en 1942) persiste pourtant, tant bien que mal, à faire des films. Les réalisateurs partent à la rencontre de ce 'cinéaste du possible' qui, après avoir vécu tous les âges du cinéma de son pays, continue aujourd'hui, quasiment seul, à en écrire l'histoire. Meneur d'hommes, travailleur infatigable et esprit incroyablement inventif, comme le soulignent les témoins que convoque le film (Serge Moati, Inoussa Ousseini ou Mariama Hima...), Alassane découvre le cinéma sous l'égide de Jean Rouch, au sein de l'Institut de Recherche en Sciences Humaines de Niamey, à la fin des années 1950. Dès lors, il deviendra successivement l'auteur du premier film nigérien de l'histoire ('Aouré', 1962), du premier film d'animation africain ('La Mort de Gandji', 1966) et le grand artisan, avec Oumarou Ganda, de 'l'âge d'or' du cinéma nigérien dans les années 1970 ('F.V.V.A.', 1972 ; 'Toula, ou le génie des eaux', 1973). Se retrouvant depuis lors dans l'incapacité de financer des projets d'envergure, il n'a pourtant jamais baissé les bras. Retiré avec sa famille à Tahoua, où il a ouvert un hôtel et monté un petit studio de cinéma, il tâche de poursuivre, sans jamais se décourager, une œuvre unique, offrant un magnifique exemple d'indépendance créatrice.'