Stratification et déplacements d'un imaginaire : les arts d'Afrique dans les musées et les expositions, à Paris et à New York, des années 1930 à nos jours
Texte imprimé
- Auteurs : Murphy Maureen (1976-....) ; Dagen Philippe (1959-....) ; Université Panthéon-Sorbonne ;
- Editeurs : [S.l.] [s.n.] ;
- Date d'édition : 2005
- Sujets : Primitivisme (art) -- Thèses et écrits académiques, Art primitif, Muséologie, Modernisme (art), Art
- Autre(s) édition(s) : De l'imaginaire au musée
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 2 vol. (631 f.), : Ill. en noir, 30 cm
- Pays de publication : France
Notes
Publication autorisée par le jury ; Bibliogr. f. 568-631 ; Thèse doctorat ; Histoire de l'art ; Paris 1 ; 2005
Résumé
Dans les années 1930, les objets d'Afrique commencent à être envisagés en tant qu'éléments de culture. Associés à l'art moderne depuis la 'découverte' qu'en firent les artistes d'avant-garde parisiens au début du siècle, ces derniers en deviennent l'extension symbolique. Ainsi, ce n'est pas seulement 'l'idée d'art moderne' qui se déplace de Paris à New York après la Seconde Guerre mondiale, mais également celle des arts d'Afrique. En devenant la caution universaliste du modernisme en train de se mettre en place à New York, ils acquièrent le statut d' œuvre d'art et sont présentés au Metropolitan vingt ans avant d'entrer au musée du Louvre. L'analyse comparative des modes d'articulation de l'imaginaire relatif à l'Afrique aux identités nationales française ou américaine tels qu'ils se cristallisent dans certaines expositions ou créations de musées, permet de souligner la spécificité française à quelques mois de l'ouverture à Paris du musée du quai Branly.