Auguste Lacaussade, 1815-1897 : poète des deux rives : enregistrement réalisé lors du colloque organisé à la Maison des Sciences de l'Homme de Bordeaux, les 14 et 15 septembre 2007
Enregistrement sonore
- Auteurs : Ève Prosper ; Nurbel Patrick ; Association réunionnaise communication et culture ;
- Editeurs : Paris Association réunionnaise communication et culture ;
- Date d'édition : Cop. 2008
- Sujets : Lacaussade, Auguste -- Congrès -- Disques compacts
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 4 coffrets (7 disques compacts audios 6 h 12 min), : Jaquette ill. en coul., 12 cm
- Pays de publication : France, Réunion
- Collection (notice d'ensemble) : Les dossiers de l'ARCC, Lettres et Langues., Vol. 52,
- N° de référence commerciale : ARCC vol. 52
Notes
Enregistrement réalisé par l'Association réunionnaise communication et culture, les 14 et 15 septembre 2007 à la Maison des sciences de l'Homme de Bordeaux, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3, domaine universitaire Pessac
Résumé
La vie et l'oeuvre du poète, traducteur et critique littéraire, Auguste Lacaussadé, né en 1815 d'une esclave affranchie et d'un avocat bordelais, a déjà donné lieu à cinq rencontres scientifiques : en mai 2004 et en juin 2005 à l'Université de La Réunion, en janvier 2006 au Sénat à Paris, en juillet 2006 au Conseil général de Bordeaux. La dernière tenue à l'Université de Bordeaux III en septembre 2007 tente d'apporter d'autres pierres favorisant l'appréhension de cet intellectuel bourbonnais installé à Paris qui traverse le temps des romantiques et des parnassiens. Le portrait tracé de lui, tel un homme renfermé, hargneux et inacessible, sembla avoir un lointain rapport avec la réalité. Jusqu'à sa mort en 1897, il se garde d'évoluer en marginal dans sa terre d'accueil. Il travaille pour se faire une place dans le monde littéraire de son temps. Il fréquente des intellectuels d'horizons divers, Pologne, Italie, France, Maurice... Métis, il produit une oeuvre métisse. Sur son chemin d'intégration, ancré aux abysses des pitons et des criques qu'un bobre d'Afrique exorcise, il revendique la part de Bourbonnais qu'il porte en lui ; elle l'aide à surmonter les difficultés, à supporter souvent l'insupportable, à bourgeonner et à fleurir. Mais en buvant à la coupe de la culture paternelle, il accomplit pélerinage aux sources certes, mais parachève son initiation en terre de métissage culturel. Ce colloque met particulièrement l'accent sur le va-et-vient de ce poète entre deux rives, sur son regard et sa mémoire sur l'entre-deux-espaces que réalisent la France océano-indienne, Bourbon et la France continentale.