Piège à gazelle
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Efetaw
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Maghreb – Algérie – Sahara – Tamanghasset (province) – Tassili ; Afrique – Géographie physique et culturelle – Sahara
- Culture : Afrique – Touareg
- Date : avant 1939
- Matériaux et techniques : Bois, tiges de graminées
- Dimensions et poids : 28 x 27,5 x 4 cm, 276 g
- Mission : Henri Lhote ; Collecte : Henri Lhote ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Afrique du Nord et Proche-Orient) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1941.19.1962
Description
Piège-trappe rond à pointes radiales effilées : tiges en bois tabarekat ; diam. 25 cm.
Usage
Ce piège est déposé sur un trou, et recouvert d'un peu de terre ou de paille, pour le dissimuler. Lorsque la bête pose l'une de ses pattes, celle-ci passe à travers les pointes, et se trouve coincée par elles."Le piège à pointes radiaires est celui décrit par G. Montandon; déjà connu des Egyptiens, il a été répandu dans toute l'Afrique centrale et intertropicale. Il se compose d'un disque en matière végétale sur lequel sont fixées des tiges de graminées assez résistantes convergeant vers le centre. L'appareil est placé sur une petite fosse d'un diamètre un peu inférieur au sien, recouvert ensuite de fétus de paille, de crottes d'âne broyée et de sable. Il est parfois adjoint à ce piège un lacet, posé dessus et dont l'extrémité est fixée à une souche de bois. Le piège est toujours placé sous un arbre, généralement un épineux, où les gazelles ont l'habitude de venir brouter les branches basses ; à force de tourner autour de l’arbre, la bête finit par poser une patte sur la trappe, qui fait office de carcan et l’empêche d’aller plus loin. Dans une zone giboyeuse, les chasseurs installent de 30 à 40 pièges à la fois et capturent plusieurs bêtes dans une journée. »Henri Lhote, Les Touaregs du Hoggar, p. 129 "Le piégeage est une autre forme de chasse. Dans l’Ahaggar on utilise une couronne d’épines,