Plaque de Khandoba et Banaï
Sculpture
- Classification : Sculpture
- Géographie : Asie – Asie méridionale – Inde – Maharashtra (état)
- Culture : -
- Date : début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Plaque de cuivre repoussé
- Dimensions et poids : 14,43 x 17,69 x 1,41 cm, 377 g
- Ancienne collection : Christophe Niemoller ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 70.2000.1.28
Description
Khandoba et sa seconde épouse à cheval, piétinant un troupeau de mouton."L’Ancêtre-Cavalier suscite de nombreuses représentations dans l’art populaire. Bien qu’il soit avant tout une divinité tutélaire et pré-hindoue, la tradition orale assimile Khandoba à une incarnation de Shiva. Ses images en bronze, statuettes ou plaques en bas-relief, figurent ainsi fréquemment sur les autels domestiques, à côté des dieux brahmaniques et des linga miniatures. Une multitude d’éléments entoure lespersonnages dans un style naïf et foisonnant. Parmi ceux-ci figurent des offrandes,des objets cultuels ainsi que les outils agricoles qui sont les attributs de Banaï,la seconde épouse du dieu. Sur le registre inférieur, le chien de Banaï tient une bannière et mène un troupeau. Cette scène évoque la rencontre du couple lors de laquelle, pour impressionner la jeune femme, Khandoba écrasa des moutons pour les ramener miraculeusement à la vie. Dans l’angle inférieur gauche gît la tête du démon Mani dont le Cavalier a libéré le monde. C’est à la suite de ces exploits, judicieusement résumés, que les deux héros regagnent Jejuri, le royaume de Khandoba selonla croyance locale. Par son dynamisme, ce relief montre une expression spontanée du mouvement qui caractérise l’art populaire, bien loin de la stricte iconométrie et des attitudes plus conventionnelles de l’art classique. L’action prime ici sur le modelé pour signifier le rôle des divinités dans le monde et leur pouvoir magique."[Julien Rousseau, catalogue "Sur la route des Indes", 2012, Somogy, Paris, p.177]
Usage
Bronze d'autel domestique