Plat creux
Objet
- Classification : Objet
- Géographie : Europe – Europe méridionale – Espagne – Canaries (îles) – Lanzarote
- Culture : Afrique – Guanche
- Date : avant 1899
- Matériaux et techniques : Terre cuiteDécor peint sur engobe- Poterie montée au colombin par les femmes
- Dimensions et poids : 6,5 x 23,8 x 23,4 cm, 851 g
- Donateur : René Verneau ;
- Mission : René Verneau ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Afrique du Nord et Proche-Orient) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1899.23.99
Description
Terre cuite, modelée à la main, polie sur engobe beige rosé, forne en calotte de sphère ; fond légèrement aplati ; bord irrégulier. Etat neuf. Seule la face interne porte un décor peint à l'ocre, géométrique par son organisation et certains composants, floral stylisé par certains motifs. Le bord et la partie supérieure de l'assiette sont soulignés de deux bandes simples et deux bandes festonnées, en alternance. Au centre un motif quadrangulaire à côtés arqués, d'où pendent des pastilles oblangues ; des lignes sinueuses marquent les diagonales ; un motif de feuille s'attache approxinativement au milieu de chaque section de diagonale : ces quatre motifs sont orientés dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre. Entre le motif central et la seconde bande festonnée s'intercalent 8 motifs de feuilles (vignes) à peu près également espacés, séparés par quelques points. diamètre : 23, 5 ; hauteur : 6,2 ; épaisseur des parois : 1 cm
Usage
"Ce sont des poteries « populaires », d'utilisation courante. Il s'agità quelques exceptions près, d'ustensiles de ménage dont la femmeavait besoin chaque jour, soit pour aller puiser l'eau et la conserverfraîche : des jarres de dimensions diverses, soit pour préparer ou distribuer les repas familiaux : des marmites, des plats, des écuelles,des assiettes.Ce sont aussi des poteries dont l'origine « rurale » est soulignée àla fois par la localisation géographique des centres potiers toujourséloignés des grands centres, soit dans les villages des régions intérieures des îles, soit dans les faubourgs de toutes petites villes, et parle caractère primitif de leur fabrication par simple modelage. Ellesétaient les seules qui existassent : celles qu'utilisaient les habitants desvilles comme les paysans de la montagne ; l'absence de tour à potierdans tout l'archipel, attestée par de nombreux voyageurs, interdisaiten effet l'existence d'une poterie « tournée » de facture citadine, quine soit pas un produit d'importation." cf Bibliographie