Femmes à la coiffure dite en français bicycletti [cinq jeunes femmes]
Photographie
- Classification : Photographie
- Photographe : Béatrice Appia (1899 - 1998) ;
- Géographie : Afrique – Afrique occidentale – Guinée – Dalaba
- Date : 1937-1941 : date de prise de vue
- Matériaux et techniques : Tirage sur papier plastifié (RC)
- Dimensions et poids : Dimensions du tirage : 13 x 18 cm
- Donateur : Yves Blacher ;
- Exposé : Non
- Numéro de gestion : PP0250281
Description
Portrait en buste de cinq jeunes femmes portant des coiffes.Légende manuscrite de l'auteur accompagnant le cliché : "Guinée française. Plateau du Fouta Djallo. Dalaba. Peules ou Foulas. Femmes à la coiffure dite en français bicycletti à cause des 2 roues de cheveux pour la détailler d'après la femme femme la plus à droite, elle se compose de : 1° deux roues flexibles 1 en avant, très haute, l'autere en arrière, plus petite. 2° 1 partie rasée et une mèche, mêlée à du fil noir sur le côté et qui pend entre les deux roues 1 globe de métal (aluminium mais je ne crois pas d'argent, orné de motifs gravés, qui se continue [illisible] par une succession de rondelles pouvant être des pièces de monnaies percées. Puis, maintenant le globe on voit 1 mouchoir roulé. Aux oreilles de grosses boucles d'argent tordues à chaud, ce qui donne une ondulation aux boucles d'oreilles. Ce sont des musulmanes à collier de grigris ou amulettes. Voir [illisible] on disait que cette coiffure de femme Foulas était celle des bourgeoises qui ne portent rien sur la tête. Mais cette coiffure devenue nationale, on me dit que les roues peuvent s'abaisser pour placer le coussinet après avoir enlevé le globe et y mettre 1 calebasse sur la tête. Les noirs n'ont pas inventé la roue, d'où depuis l'antiquité les africaines portent tout sur la tête sur un coussinet qui maintient la charge voire l'eau dont il ne retombe pas 1 goutte, ce qui prouve l'habileté de leur démarche. Les enfants tout petits portent déjà tout sur leur tête."