Al'lèèssi... une actrice africaine
Film et Vidéo
- Auteurs : Keita Rahmatou ; Souley Zalika ;
- Editeurs : [Paris] Centre national de la cinématographie [distrib.] ;
- Date d'édition : 2010
- Sujets : Films ethnographiques DVD Niger, Souley, Zalika
- Langue(s) : Haoussa, Français
- Description matérielle : 1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones (1 h 09 min), : Coul. (PAL), sonore
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Images de la culture, Cinéma.
Notes
Version originale en français et en haoussa. Sous-titres en français
Résumé
Indiqué sur la jaquette : 'En hommage aux pionniers du cinéma africain', Rahmatou Keïta consacre un portrait à la première actrice professionnelle du cinéma d'Afrique noire, la Nigérienne Zalika Souley. A Niamey, occupée à de banales tâches quotidiennes, celle-ci revient sur une trajectoire accidentée qui l'a menée de la gloire à l'oubli. À travers sa parole, c'est le destin ('al'lèèssi' en langue sonrhay) de tout le cinéma nigérien qui finit par se dessiner en filigrane. 'Je n'ai aucun regret', affirme l'actrice, assise dans la cour de sa modeste maison. Pourtant, son parcours, découvert au fil des extraits de films et des interviews des cinéastes avec lesquels elle a travaillé, ne manque pas de susciter l'impression que son talent et sa personnalité n'ont pas suffisamment été exploités par le 7e art. Figure centrale de l'essor du cinéma au Niger dans les années 1960, elle acquiert célébrité et reconnaissance internationale en jouant pour Moustapha Alassane ('Le Retour d'un aventurier', 1966) ou Oumarou Ganda ('Cabascabo', 1968 ; 'Le Wazzou polygame', 1970). Mais le manque chronique de moyens financiers qui étouffe le cinéma nigérien finira par l'empêcher de tourner. Elle qui 'aime tellement le cinéma qu'elle ne sait faire que ça' (Mahamane Bakabé) se voit contrainte d'enchaîner les métiers - aujourd'hui animatrice à la MJC de Niamey. En l'interrogeant sur les raisons qui ont pu la conduire du succès à l'anonymat, Rahmatou Keïta lui rend justice.