Le retour des Oiskama [= El regreso de los Oískama] : approche cognitiviste de la vie religieuse des Pimas des de la Sierra Madre occidentale (Mexique) : un acercamiento cognitivo a la vida religiosa de los Pimas de la Sierra Madre Occidental (méxico)
Bibliographie
- Auteurs : Oseguera Montiel Andrés (1972-) ; Lestage Françoise ; Olavarria Patin︣o Maria-Eugenia ; Université Paris Diderot - Paris 7 ; Université autonome métropolitaine ;
- Date d'édition : 2010
- Sujets : Pima (Indiens) -- Coutumes et pratiques -- Thèses et écrits académiques, Ethnologie, Cognition et culture, Représentation mentale, Pima (Indiens)
- Langue(s) : Espagnol, castillan
- Description matérielle : 1 vol. (222 f.), 30 cm
- Pays de publication : France, Mexique
Notes
Thèse en espagnol ; Publication autorisée par le jury ; 153 réf. ; Microfiche ANRT ; Thèse de doctorat ; Sociologie et anthropologie ; Paris 7 ; 2010
Résumé
En se fondant sur les travaux d'anthropologie cognitive, en particulier ceux de Dan Sperber portant sur la transmission par la contagion des croyances et pratiques religieuses, la thèse analyse certaines croyances et pratiques religieuses des indiens Pimas de la sierra Madré occidentale au nord-ouest du Mexique. Il s'agit d'une étude de cas portant sur les êtres surnaturels appelés oiskama qui sont semblables à des hommes avec un corps de serpent. Selon les Pimas, ces entités maintiennent « en vie » les petits « yeux d'eau » (les marais) qui sont supposés être la porte d'entrée du monde d'en bas, celui-ci constituant un espace identique à celui qu'habitent les Pimas. Malgré le danger que représentent ces êtres surnaturels qui provoquent la maladie du « susto » (de la frayeur), les marais et les oiskama qui les habitent sont respectés, et parfois même vénérés par les indiens Pimas qui croient qu'ils peuvent favoriser les pluies nécessaires chaque année pour la récolte de maïs et de haricots, leurs aliments de base. La diffusion de ces croyances dépend de la façon dont l'esprit humain traite ce genre d'information. En effet, il s'agit d'un type de connaissance qui, bien qu'il soit accepté et considéré comme vrai, n'est pas compris dans sa totalité par ceux qui y adhèrent. Autrement dit, l'ensemble des croyances sur les êtres surnaturels liés aux marais sont « des idées comprises à moitié » et elles deviennent évocatrices et mémorables grâce au mystère qu'elles renferment. ; Following the arguments of the cognitive anthropology, especially the theoretical proposal of Dan Sperber on the transmission of the beliefs and religious practices by means of contagion, I analyze the diverse beliefs and religious practices of the natives pima located in the Sierra Madre Occidental in northwestern Mexico. The case that I take as an example is that of the supernatural beings called oiskama; they are beings similar to the human but with the body of a serpent. According to the pima, they are the ones that maintain 'alive' the small 'water eyes' called cienegas, which are imagined as the entrance to the 'down world'; a space similar to that in which pimas live. In spite of the danger that these supernatural beings represent, causing the 'scare' disease, both the cienegas and the oiskama are well respected and sometimes venerated due to the believe that thanks to them the rain falls down every year onto the crops of corn and bean, basics sustain of the pima. The transmission of these beliefs relays on the way the human mind processes this kind of information, for this is a type of knowledge that, even though is accepted and considered true, it is not totally understood. It means that, the group of beliefs in supernatural beings related to the cienegas are 'half understood ideas' and because they enclosure mystery, turn out to be evocative and memorable.