Réformisme et esclavage à Cuba (1835-1845)
Texte imprimé
- Auteurs : Ghorbal Karim (1976-....) ; Lavallé Bernard ; Université de la Sorbonne nouvelle ; Université Sorbonne nouvelle-Paris 3 UFR Études ibériques et latino-américaines ;
- Editeurs : [S.l.] [s.n.] ;
- Date d'édition : 2006
- Sujets : Mouvements antiesclavagistes -- Thèses et écrits académiques -- Cuba 19e siècle, Esclavage
- Autre(s) édition(s) : Réformisme et esclavage à Cuba, 1835-1845
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 2 vol. (577 f.), 30 cm
- Pays de publication : France
Notes
Publication autorisée par le jury ; Bibliogr. p.545-566 ; Thèse de doctorat ; Etudes hispaniques et latino-américaines ; Paris 3 ; 2006
Résumé
Au cours des années 1835-1845, le système esclavagiste qui atteint son apogée à Cuba, détermine et façonne l’idéologie des créoles réformistes. L’esclavage met en exergue les contradictions et les limitations du mouvement réformiste, intégré par des intellectuels, des fonctionnaires et des esclavagistes « progressistes », issus d’horizons hétérogènes sur le plan géographique, mais qui se rejoignent au moment de condamner le trafic négrier et dans leur rejet de l’abolition. Dans une attitude bourgeoise, les réformistes cubains tentent d’imposer un nouveau système de travail basé sur le salariat, sans succès. Face à une population esclave toujours plus nombreuse, les créoles réformistes sont bridés dans leurs aspirations politiques. Leur posture hostile à la traite suscite le courroux des négriers, des esclavagistes « conservateurs » et des autorités coloniales qui fomentent une campagne diffamatoire à leur endroit, dont la conspiration de La Escalera est l’aboutissement. ; During the years 1835-1845, the slave system which reaches its apogee in Cuba, determines and shapes the ideology of the reformist creoles. Slavery emphasizes the contradictions and the limitations of the reformist movement, integrated by intellectuals, civil servants and « progressive » slave owners, arising from heterogeneous geographical horizons, but who are in agreement when it comes to condemning the slave trade and in their rejection of abolition. In a middle-class attitude, the Cubans reformists try to impose a new system of work based on wage-earning, without success. Facing a rise in slave population, the reformist creoles are attached in their political aspirations. Their hostile position to the slave trade stirs the fury of the slave traders, the « conservative » slave owners and the colonial authorities which foment a defamatory campaign towards them, whose conspiracy of La Escalera is the result.