L'igname et le maïs : Université populaire du Quai Branly : conférence enregistrée au théâtre Claude Lévi-Strauss le 12 octobre 2016
Audio
- Auteurs : Katz Esther ; Kasarherou Emmanuel ;
- Editeurs : Paris Musée du quai Branly ;
- Date d'édition : 2016
- Sujets : Maïs -- Mexique, Mixtèques, Ignames, Kanak (peuple de Nouvelle-Calédonie), Congrès et conférences
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 CD data (1h28min )
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : L' Université populaire du quai Branly, Cycle Décalages: les autres et nous., Conférence 1,
Notes
Décalages: les autres et nous (12 octobre 2016, théâtre Claude Lévi-Strauss) ; Dossier d'archive de la conférence conservé au service des Archives et de la Documentation des Collections au Musée du quai Branly
Résumé
Cette année, le cycle Décalages : les autres et nous se consacre à la question de l'alimentation et de ses mythes, en confrontant différents codes et symboles, variables selon les cultures et les sociétés. ; Le maïs au Mexique: Au Mexique, où il a été domestiqué, le maïs est le pilier des systèmes agricoles traditionnels et la base de l’alimentation, donnant lieu à une grande variété de recettes. Dans les cosmologies amérindiennes, il est divinisé, et est l’objet de riches représentations. Pour les Indiens mixtèques de l’État d’Oaxaca, le maïs est une plante anthropomorphe, dotée d’une âme, dont les parties sont décrites comme un corps humain et dont le cycle de croissance est analogue au cycle de la vie humaine. L’igname en Nouvelle-Calédonie: La culture de l’igname (plante de la famille des Dioscoréacées), occupe une place prédominante dans le cycle agricole kanak. L’igname est formée d’un tubercule souterrain, qui est consommé, et d’une liane aérienne. Tout comme le taro, l’igname n’est pas un simple tubercule nourricier mais constitue la chair des Ancêtres. Consommer l’igname c’est partager, en l’ingérant, le principe vital, métaphore du corps des anciens. Les quatre grands temps de son cycle de culture rythment ainsi la vie agricole et sociale des Kanak. / Source : quaibranly.fr