Coupelle
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Tchini
- Géographie : Asie – Asie occidentale – Turquie – Kütahya
- Date : 2ème moitié du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Décor émaillé sous glaçureFaïence
- Dimensions et poids : 7,3 x 7,3 x 1,4 cm, 33 g
- Mission : Bernard Dupaigne ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Asie) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1966.48.39
Description
Petit récipient circulaire, légèrement creux, reposant qur une base plate, avec couronne faite d'un simple bandeau blanc ; décoré à l'intérieur d'un motif floral entouré par une bordure verte : Sans doute oeillets, ocre, secourbés sous la tige qui les porte. Petites feuilles vertes, attachées aux tige ou dispersées dans le décor. Petits pétales ocres dispersés. Vitrifié par la cuisson. diam. = 7,4 cm. haut. = 1 cm. Etat neuf.
Usage
Usage domestique. Produit moderne des manufactures de céramiques de Kütahy On y fabriquait des céramiques depuis le commencement du XVIème siècle. Décor peint après une première cuisson, vitrifié par la chaleur. "La pâte employée pour cette espèce de céramique est composée d'argile plastique (lü le Çamuru) bien lavée et décantée, dans laquelle on mélange du silex ou du quartz en poudre. Après avoir donné à cette pâte la forme voulue, on la sèche à l'air et puis on la cuit au four . Les fours employés à cet usage sont chauffés au bois. Après cette première cuisson, qui s'appelle dégourdissage, la pâte durcit et devient friable et poreuse . La. décoration des pièces des nées à une cuisson au grand feu, c'est-à-dire directement exposées à l'action du feu, est appliquée sur la pièce après la première cuisson. Les pièces aisi décorées sont ensuite recouvertes d'une glaçure opaque mélangée de quartz et de feldspath qui s'appelle émail, puis mises de nouveau au four. Pour éviter les coulées de couleurs on emploie le procédé dit au petit feu qui consiste à cuire les pièces dans des "cazettes" qui les protègent de l'action dire te du feu. Dans ce procédé, la décoration est appliquée en couleurs vitrifiables après la mise en cou Le rouge était obtenu par le mélange d'une terre rouge avec de la silice très fine. On employait pour les bleus, l'oxyde de cobalt et pour les vert l'oxyde dé cuivre. Les jaunes étaient obtenus par le chrome . le bleu turquoise par de l'oxyde de cobalt et de l'oxyde de cuivre mélangés dans un liquide à base de minium. Malheureusement les faïences fabriquées actuellement à Kütahya sont bien loin de posséder les qualités décoratives de ces anciennes oeuvres. Elles portent des décorations qui ne s'accordent nullemement avec la forme de l'objet. Les surfaces de ces objets sont surchargées de minuscules motifs et de compositions d'une grande pauvreté d'inspiration. Les couleurs ternes et terreuses ne s'harmonisent pas entre elles, " (cf. "Bibliographie : 10")