Le Fort royal. Ile de la Martinique
Arts graphiques
- Classification : Arts graphiques
- Graveur : Jean-François Ozanne ; Dessinateur : Nicolas-Marie Ozanne (1728 - 1811) ;
- Géographie : Amérique – Caraïbes – Antilles – Petites Antilles – Antilles françaises – Martinique
- Date : 1819
- Matériaux et techniques : Gravure à l'eau-forte et au burin sur papier contrecollé sur un montage en carton
- Dimensions et poids : Dimensions de la feuille : 27,4 x 41,1 x 0,1 cmPoids : 78 g
- Donateur : Comité du Tricentenaire des Antilles ;
- Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Fonds historique) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 75.9823
Description
Au fond de la baie où croisent des navires et des barques se dresse le Fort Royal. Son architecture massive garde l'entrée de la ville. En arrière plan des montagnes aux cîmes lointaines se dressent.En 1635 débarquent les premiers colons débarquent sur la côte nord de la Martinique et y fondent la ville de Saint-Pierre. Le site s'avère cependant peu stratégique car difficilement défendable et peu sûr pour les navires au mouillage. A la recherche d'un lieu plus sûr, le futur gouverneur de l'île, découvre la baie de Fort de France, vaste et bien protégée.Il y fait construire un fortin en 1638 un fortin, autour du quel se développe un petit bourg, la future Fort-Royal, dont l'expansion est freinée par la nature marécageuse du lieu.Par sa victoire en 1674 face aux troupes hollandaises de Ruyter, la ville démontre sa valeur stratégique ; Louis XIV y ordonne la construction d'un vrai fort, ainsi que la mise en place d'un plan d'assainissement. Dès 1681, Fort-Royal, bien que jouant le rôle de capitale administrative, militaire et politique de la Martinique, ne peut concurrencer l'activité économique qui se développe dans le port de Saint-Pierre.Occupée alternativement par les Anglais de 1762 à 1794, la ville est finalement rendue à la France. Victime durant toute son existence de catastrophes variées (cataclysmes naturels, incendies, épidémies…), la ville ne voit sa population croître que lors de l'anéantissement par l'éruption du Mont-Pelé en 1902 de sa rivale Saint-Pierre.
Usage
Cette estampe figure dans l'ouvrage "Vues des principaux ports et rades du royaume de France et de ses colonies, dessinées par Ozanne et gravées par Gouaz. Avec un texte descriptif, géographique et statistique par N. Ponce" (Paris, Bance aîné, 1819).