Sans titre [Service des antiquités de l’Égypte]
Album
- Classification : Album
- Photographe : Aymard de Banville (1837 - 1917) ;
- Géographie : Afrique – Afrique septentrionale – Egypte – Qina – Thebes ; Afrique – Afrique septentrionale – Egypte
- Date : Octobre 1863 - juin 1864 : date de prise devue
- Matériaux et techniques : Chemise en demi-toile décolorée, toile rouge à l'intérieur pour renforcer la charnière.Tirages sur papier albuminé montés sur carton.
- Dimensions et poids : Dimensions des planches : 40 x 51,7 cm
- Donateur : Musée d'ethnographie du Trocadéro ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Photothèque) ;
- Inscription : - "2179" au centre d'un tampon "Ministère de l'instruction publique"- Tampon "Galerie de tableaux de la maison L. Samson. Rue Vivienne,32. 8, place du Saint Sulpice, Paris"
- Exposé : Non
- Numéro de gestion : PA000053
Description
Cet ensemble comprend 150 tirages organisés en 65 planches, concernant l'Egypte, des photographies prises sur le terrain ou en studio. Les tirages sont légendés : des étiquettes tapuscrites sont collées au-dessous. D’octobre 1863 à juin 1864, le vicomte Emmanuel de Rougé (1811-1872), conservateur honoraire des Antiquités égyptiennes au musée du Louvre et professeur d’archéologie égyptienne au Collège de France, entreprend une mission officielle en Égypte pour déchiffrer des textes hiéroglyphiques. Il est accompagné de son fils Jacques et d’un ami de ce dernier, le vicomte Aymard de Banville (1837-1917), photographe amateur.Les photographies sont réunies en album et publiées à Paris en 1865. Autre exemplaire à l'Institut de France. - n°47 : BANVILLE Aymard de (1837 - 1917), "n°47, Louqsor. Vue générale", l’égyptologue français Auguste Mariette (1821-1881) posant, octobre 1863-juin 1864. Mariette s’occupe alors de différentes fouilles dont celles du temple de la reine Hatchepsout à Deir el-Bahari, sur la rive ouest du Nil, près de Thèbes. C’est là que Banville le photographie, posant de profil et coiffé de son tarbouche, avec, comme arrière-plan, le fleuve et le temple de Louqsor alors ensablé.Emmanuel de Rougé (1811-1872) la légende ainsi : « Cette vue fait saisir tout l’ordonnancement du temple ; à l’entrée, on voit, sur la gauche, le grand pylône, au-dessus duquel apparaît la pointe de l’obélisque. Derrière le pylône, on a bâti une mosquée. On voit ensuite ce qui subsiste des colonnes soutenant les diverses salles qui précédaient le sanctuaire. Celui-ci termine le temple vers le sud ; il est encore en partie recouvert par des maisons. »