Matériaux et techniques :
Tapa (écorce végétale battue), rotin, pigments naturels
Dimensions et poids :
130 x 52 x 47 cm
Exposé :
Non
Numéro d'inventaire :
70.2005.15.1
Description
Grand masque en tapa (étoffe d'écorce battue) fixé sur une armature de rotin. Typique dans sa structure, il possède deux yeux démésurés figurés par quatre cercles concentriques. La bouche, entrouverte, est prolongée vers l'avant par un appendice. Chaque masque possède son propre répertoire iconographique. Ici, des motifs géométriques, alternant des losanges noirs et jaunes, sont séparés les uns des autres par un entrefilet de rectangles. La partie supérieure du masque est occupée par une forme triangulaire séparée en son centre par une forme verticale qui rappelle celle d'un serpent ou d'un coléoptère. Le dos du masque est entièrement couvert de motifs géométriques rayonnants, alternance de triangles noirs et rouges, qui s'inscrivent dans six bandes verticales.Leurs formes et leurs peintures si particulières les apparentent à divers animaux et plantes rencontrés dans la forêt. Le serpent, à cause de sa mue, est un animal important lors des rites d'initiation.
Usage
Les Baining vivent dans les vallées montagneuses de la Péninsule de la Gazelle. Les masques et (70.2001.9.2) sortaient pour la cérémonie nocturne appelée "danse des serpents" au cours de laquelle les masques incarnaient des esprits malins vivants dans les arbres. Les étaient symboliquement considérés comme les mères des . Ces cérémonies étaient centrées sur des activités masculines par opposition aux danses de jour consacrées à la fécondité féminine, au deuil et à la célébration des événements communautaires.