Masque à double porteur
Objet
- Classification : Objet
- Nom vernaculaire : Hemlout
- Géographie : Océanie – Mélanésie – Papouasie-Nouvelle-Guinée – Bismarck (archipel) – New-Britain – East New Britain (province)
- Culture : Océanie – Sulka
- Date : début du 20e siècle
- Matériaux et techniques : Moëlle végétale, vannerie, fibres végétales, pigments naturels.
- Dimensions et poids : 260 x 200 x 200 cmEnviron 50 Kg (estimation)
- Précédente collection : Musée national des arts d'Afrique et d'Océanie (Océanie) ;
- Exposé : Oui
- Numéro d'inventaire : 72.1973.1.1
Description
Coiffe-Masque à double porteur dont la forme supérieure est en ombrelle. Le masque est composé d'une armature de vannerie sur laquelle des bâtonnets de moelle végétales ont été cousus entre eux. La surface obtenue sert de support aux motifs. Le décor composé de pigments rouge et bleu se déploie sur la face interne de l'ombrelle : il évoque une forme animale (mante religieuse ou insecte). Les deux cônes qui supportent l'ombrelle supérieure sont terminés de fibres végétales qui masquaient les corps des deux danseurs. Deux attaches, à l'avant et à l'arrière, relient l'ombrelle à la partie inférieure.
Usage
Les masques hemlout se produisent traditionnellement lors de cérémonies d'initiation et de mariage, ou, plus récemment lors d'événements publics comme l'inauguration d'une église. Si leur fabrication dure plus d'une année, leur apparition est brève. Inclinant l'ombrelle vers l'arrière, le danseur provoque une vision éphémère et spectaculaire, révélant les motifs intérieurs de la corolle. Peu d'informations sont connues sur le sens des motifs peints. Le souffle provoqué par la mise en mouvement du masque serait favorable à la croissance des enfants. En revanche, le contact avec le masque est considéré comme un danger dont il faut se protéger par des magies. Les masques sont abandonnés après la cérémonie.