Jarre à eau
Objet
- Classification : Objet
- Géographie : Europe – Europe méridionale – Espagne – Canaries (îles) – Tenerife
- Date : avant 1899
- Matériaux et techniques : Terre cuiteDécor par polissage sur engobe- Poterie montée au colombin par les femmes de Candalaria
- Dimensions et poids : 25 x 26 x 25,5 cm, 1759 g
- Donateur : René Verneau ;
- Mission : René Verneau ; Précédente collection : Musée de l'Homme (Afrique du Nord et Proche-Orient) ;
- Exposé : Non
- Numéro d'inventaire : 71.1899.23.68
Description
Terre cuite, modelée a la main, décorée par polissage sur engobe ; corps sphéroïde, fond légèrement aplati. Col tronconique rentrant a profil faiblement convexe ; bord évarsé, d'épaisseur irrégulière. La limite entre corps et col est soulignée à l'extérieur par une légère flexure et à l'intérieur par une arête. Sur l'engobe ocrée recouvrant extérieurement la poterie, le décor est obtenu par contraste entre parties polies et parties demeurées mates. Il s'organise en deux zones : la zone supérieure présente au bord et à l'épaule deux bandes qui ont été polies dans le sens horizontal ; entre les deux alternent 12 zones trapezoïdales, 6 mates et 6 brillantes (stries de polissage verticales) ; la zone inférieure est décorée d'une résille en losanges inégaux et la base est soulignée d'un gribouillis de spirales. Hauteur : 23,6 cms ; Diamètre sous le bord : 12,1 cms ; Hauteur du col : 7 cms ; Diamètre extérieur du bord : 13,6 cms ; Diamètre maximum : 25,9 cms ; Diamètre de l'ouverture : 10 cms ; Diamètre a la flexure : 17,6 cms
Usage
"Ce sont des poteries « populaires », d'utilisation courante. Il s'agità quelques exceptions près, d'ustensiles de ménage dont la femmeavait besoin chaque jour, soit pour aller puiser l'eau et la conserverfraîche : des jarres de dimensions diverses, soit pour préparer ou distribuer les repas familiaux : des marmites, des plats, des écuelles,des assiettes.Ce sont aussi des poteries dont l'origine « rurale » est soulignée àla fois par la localisation géographique des centres potiers toujourséloignés des grands centres, soit dans les villages des régions intérieures des îles, soit dans les faubourgs de toutes petites villes, et parle caractère primitif de leur fabrication par simple modelage. Ellesétaient les seules qui existassent : celles qu'utilisaient les habitants desvilles comme les paysans de la montagne ; l'absence de tour à potierdans tout l'archipel, attestée par de nombreux voyageurs, interdisaiten effet l'existence d'une poterie « tournée » de facture citadine, quine soit pas un produit d'importation." cf Bibliographie