Masques des dieux - Danse bouddhique bouriate au Datsanne du lac des Oies "Goucino-oziosvkiz datsanne".
Photographie
- Classification : Photographie
- Photographe : Nikolai Charushin (1851 - 1937) ;
- Géographie : Asie – Asie septentrionale – Fédération de Russie
- Date : 1886-1897 : date de prise de vue
- Matériaux et techniques : Tirage aristotype maintenu par des encoches dans une planche montée sur onglet reliée en album
- Dimensions et poids : Dimensions de l'album : 28,8 x 39,5 x 4,5 cmDimensions du tirage : environ 16,2 x 22,5 cm
- Donateur : Geneviève Hettier de Boislambert ;
- Précédente collection : Musée de l'Homme (Réserve de la bibliothèque) ; Ancienne collection : Isabelle Massieu ;
- Inscription : - Au recto de la planche : Au crayon de papier en haut à gauche : "32"Au crayon de papier sous la photographie : Masques des dieux - Danse bouddhique bouriate au Datsanne du lac des Oies "Goucino-oziosvkiz datsanne".- Au recto du tirage :En bas à gauche : "N. Charushin" [russe], En bas à droite : "111 Бу[illisible] маски боговъ [masques des dieux], En haut à droite : "64"Tampon à l’encre noire « Musée de l’Homme » apposé à cheval sur le tirage et la page en bas à gauche.- Au verso : Au crayon de papier en haut : "Les masques des Dieux (Danse au datsanne du lac des oies "Goucino-oziosvkiz datsanne""
- Exposé : Non
- Numéro de gestion : PA000442.32
Description
Portrait en pied de sept personnes, probablement des hommes, portant costumes et masques anthropo- ou zoomorphes. Photographie intitulée : "Masques des dieux - Danse bouddhique bouriate au Datsanne du lac des Oies "Goucino-oziosvkiz datsanne"". Au cours du XIXe siècle, le nombre et l'importance des monastères bouddhistes de Transbaïkalie n'ont cessé de croître. A partir de 1807, les shiretuis (superviseurs) du datsan mongol de Gelug-nor et des datsans russes de Gusimoozierskii ou Tamchinskii jouèrent le rôle du Pandido-Khambo-Lamas, de chefs des Bouddhistes de Transbaïkalie. En tant que datsan central, Gusinoozersk est devenu une attraction touristique dès les premières décennies du XIXe siècle. Le temple était célèbre pour son architecture splendide. De nombreuses descriptions du datsan, de ses lamas de haut rang, et surtout du Khambo-Lama, ont été publiées par des voyageurs des pays européens et des Etats-Unis qui visitaient souvent Gusiniozersk. Ils ont souvent exprimé un grand intérêt pour le lieu le plus célèbre de Transbaïkalie, leur fascination pour son architecture religieuse étrange et merveilleuse, ses décorations intérieures, ses sculptures et ses cérémonies. Pour les visiteurs occidentaux, Gusinoozerskii datsan était une entrée symbolique dans la culture religieuse asiatique exotique après avoir passé la Sibérie chrétienne russe. La danse cham est principalement associé à l'école gelug du bouddhisme tibétain ; c’est une danse animée où les danseurs portent des masques et des costumes représentant différents personnages du folklore et de la religion. La danse est accompagnée de musique jouée par des moines employant des instruments traditionnels. Ces danses comprennent souvent des instructions morales et apportent un mérite à ceux qui les observent."Les masques de la danse Tsam sont les suivants : 1° Un Drag-gšed, indéterminable ; cf. n° 6. 2° Ša-ba (en mongol : bougha), cerf. Compagnon de Ć'os-rgyal ; il remplace apparemment un ancien messager de la mort à tête de cheval, que l'art indien connaît aussi bien que l'art japonais. Masque de couleur grise avec des tâches brunes. Entre la ramure se trouve le cintâmaṇi. L'habit est de soie blanche, les bandes des manches sont brunes, jaunes et rouge de vin, le linge est jaune à bords noirs et avec des bandes jaune clair et roses en bas. 3° L'esprit de la terre ; « le vieux bonhomme blanc » ; il joue le rôle d'un plaisant. 4° Un magicien à chapeau noir. 5° Ma-he (en mongol : boukha), avec n° 2 un des serviteurs de Ć'os-rgyal. Il a un masque bleu de bœuf, en arrière avec des cheveux violet clair, sur le front le cintâmaṇi. Le vêtement est bleu, l'extrême bande des manches est blanche, les deux suivantes sont rose clair et jaune. Dans la main droite il porte un bâton rouge avec un crâne en haut et un foudre en bas. 6° Un Drag-gšed, malheureusement indéterminable. « Gou-gor » « Louwaï » « Shi-doï » ou « Doungchadma » ; un d'eux est possible. Les couleurs du vêtement seraient, dans cet ordre, rouge, gris, bleu clair ou vert, les bandes des manches seraient jaunes, noires et blanches. Le linge a la même couleur que l'habit. La parure — avec un miroir sur la poitrine — représente celle appelée rus-rgyan. 7° Un des compagnons de lČam-srań, dont il y a en tout huit, nommé « Di-to ». Le masque des compagnons est rouge vif, les cheveux sont violets. Ils portent des pendeloques d'or et une ferronnière avec un crâne de mort dessus. Leur vêtement est rouge vif e...