N'Dolo : chants, jeux et danses en pays Baoulé
Film et Vidéo
- Auteurs : Yao Koffi Célestin (1971-....) ;
- Editeurs : [Paris] Paris L'Harmattan vidéo [éd., distrib.] ADAV [distrib.] ;
- Date d'édition : 2013
- Sujets : Femmes baoulé -- DVD, Baoulé (peuple d'Afrique), Ethnomusicologie, Jeux, Danse, Films ethnographiques DVD Côte d'Ivoire
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 DVD vidéo monoface double couche toutes zones (57 min), : Coul. (PAL), son., stéréo
- Pays de publication : France
Notes
Version en français ; Tournage : Gbegbessou, octobre 2011 ; Bonus : Chants baoulés (2 h 17)
Résumé
Indiqué sur la jaquette : Les baoulés sont un peuple de Côte d’Ivoire, issus du groupe akan. Au niveau de la culture et des arts, ils constituent l’un des peuples les plus prolifiques et créatifs d’Afrique. L’art sculptural baoulé fait le bonheur de nombreux musées occidentaux. Cependant, au pays baoulé, il n’y a pas que les masques et les statuettes, nous pouvons mentionner de nombreuses autres formes artistiques, dont l’art du chant et de la danse. En règle général, ces formes s’associent pleinement au cérémoniel dit du « masque », quand le pagne dit baoulé ou le raphia endossent le corps du danseur qui performe, accompagné par l’orchestre des membres initiés. La pratique très féminine du n’dolo ou aka combine le chant, la danse et le jeu, lors des cérémonies villageoises. Dans le pays baoulé, les femmes tiennent un rôle prépondérant (Abla Pokou, Akoua Boni).- ; Elles ne sont pas soumises à l’homme, elles peuvent être élues à la tête de la communauté villageoise sans que cela ne crée de scandale. La femme baoulé est une femme singulièrement libre, elle tient dans la société baoulé des rites particuliers auxquels les hommes sont interdits d’accès, à l’instar du n’dolo : ils ne peuvent être que spectateurs. Ils n’ont pas à guider ou à dicter la conduite des femmes même si elles sont naturellement leur conjointe, leur fille, leur sœur, etc. Les manifestations de cette extrême liberté des femmes sont nombreuses. Les funérailles, les mariages, les initiations de toutes sortes donnent lieu en pays baoulé et akan à des jeux rituéliques nocturnes qui fondent le défunt dans l’ « l’humanité » ou dans la société. En cas de deuil, c’est le moment de la reconnaissance et du respect à l’endroit de celui qui est mort.- ; Le n'dolo devient alors un rite d’établissement dans le corpus social montrant que le défunt « n’est pas un chien ni un déchet hospitalier ou un ennemi que l’on déconsidère au point de ne pas reconnaitre en lui un homme. C’est aussi manifester l’appartenance du défunt à des groupes (…) familiaux et amicaux, les groupes professionnels ou de loisirs, les groupes d’affinités religieuses ou philosophiques. 'Il est des nôtres !' » (Christian Biot). Le n’dolo est sans doute le plus important rituel non initiatique chez les baoulés, il possède néanmoins ses codes secrets et implicites...