La Bibliothèque Sainte-Geneviève Le château de Maisons L'université cachée de Séoul
Film et Vidéo
- Auteurs : Copans Richard (1947-....) ; Neumann Stan (1949-....) ; Garcias Juliette ;
- Editeurs : Paris Centre national de la cinématographie ;
- Date d'édition : 2011
- Sujets : Bibliothèques (édifices) -- Conception et construction -- DVD, Châteaux, Universités, Architecture, Films documentaires, Films ethnographiques, Labrouste, Henri -- DVDMansartPerraultBibliothèque Sainte-Geneviève -- DVD
- Langue(s) : Français, Anglais
- Description matérielle : 1 DVD (3 x 26 min), : Coul., son.
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Images de la culture, Architecture & design., Collection Architectures
Notes
Version en français
Résumé
Indiqué sur la jaquette : La Bibliothèque Sainte-Geneviève : Selon le principe pédagogique de la collection 'Architectures', la Bibliothèque Sainte-Geneviève, construite à Paris par l'architecte Henri Labrouste en 1850, est ici analysée, du programme architectural au système de construction et à l'organisation interne. Plans fixes, lents travellings et maquettes 3D nous aident à comprendre l'espace unifié de ce bâtiment dont l'expression architecturale est produite par sa structure métallique. En 1838, l'Etat décide de construire à Paris une bibliothèque publique ouverte à tous, à partir des collections de l'abbaye Sainte-Geneviève. Henri Labrouste conçoit un bâtiment autonome au sommet de la montagne Sainte-Geneviève dominée par la monumentalité du Panthéon. Le plan compact et rationnel est révolutionnaire : il superpose l'espace sombre et très compartimenté du rez-de-chaussée, consacré au stockage des manuscrits et des livres anciens, au long plan libre et lumineux de la salle de lecture à l'étage. Dans cette salle, les galeries sont accessibles par des escaliers diagonaux disposés dans les angles. L'espace basilical des deux nefs parallèles, recouvertes de voûtes en berceau, est unifié par la structure métallique apparente. Les arbalétriers semi-circulaires en fer s'appuient sur 18 colonnes de fonte, stabilisées par une base en maçonnerie au centre et sur des consoles le long des murs. L'usage de la fonte et du fer est exhibé pour la première fois dans un bâtiment savant. ; Indiqué sur la jaquette : Le château de Maisons : Pour l'étude du château de Maisons dans les Yvelines, l'usage de maquettes modifiées à vue, cher à la série 'Architectures', éclaire de façon très détaillée ce que l'édifice doit à ses précédents médiévaux ou à l'Antiquité, via la Renaissance italienne. Sont mises en évidence aussi les innovations et les trouvailles spécifiques de l'architecte François Mansart, qui le construisit pour René de Longueil au milieu du XVIIe siècle. Du château fort, Maisons conserve le souvenir des bastions d'angle et du donjon, mais plaqués aux extrémités et au centre d'un unique corps de logis. Les pratiques militaires évoluant, les demeures des nobles cessent d'être des forteresses. Les fenêtres se multiplient. Pour jouir du paysage, Mansart rajoute des pavillons bas latéraux et crée des terrasses sur les toits entre Seine et forêt. L'inscription dans la nature est marquée aussi par la présence insolite d'un passage central traversant la base de l'édifice. L'escalier ne peut donc être axial mais la prouesse technique de ses volées s'enroulant autour d'un vide sans supports n'en manifeste pas moins l'apparat. Il s'agit de mener aux appartements destinés à une hypothétique venue du roi. Les lieux sont modulables pour glorifier l'hôte suprême ou accroître la salle de bal. Même astuce pour le service : l'office prend sa lumière dans des douves sans eau et devient fonctionnel tout en restant caché par une promenade surélevée. ; Indiqué sur la jaquette : L' université cachée de Séoul : A l'aide de nombreuses maquettes en 3D, Richard Copans décortique l'écriture quasi abstraite du Bâtiment de la vie étudiante, construit par Dominique Perrault à Séoul entre 2003 et 2008. La caméra fluide parcourt le site du campus sous tous ses angles et permet d'appréhender la stratégie de camouflage adoptée par l'architecte, puisqu'il a choisi d'enfouir partiellement le bâtiment sous la colline afin de ne pas opacifier le paysage environnant. Le bâtiment multifonctionnel, pour retenir les étudiants sur le campus de l'université Ewha, est installé au débouché d'un quartier commerçant en centre ville. Perrault a cisaillé la colline en deux dans le sens de la pente et évidé une faille centrale de 200 mètres de long. Entre les deux parois latérales, une 'vallée' en pente douce de 65 mètres de large conduit à un escalier monumental, rythmé par des gradins. Le paysage absorbe donc les deux parties de ce bâtiment-falaise qui cache sous terre l'essentiel de son fonctionnement : deux étages de parkings enterrés, galeries marchandes en rez-de-chaussée, salles de classes dans les étages supérieurs. Les deux façades de verre, seules sources pour la lumière, sont bardées de raidisseurs en inox polymiroir pour mieux résister aux typhons. Sous terre aux deux extrémités, la paroi aveugle est rythmée par des contreforts obliques de béton pour mieux résister à la pression. Le vide central amplifie le face à face des deux parois monumentales.