Mutilations, pleurs des femmes
Film et Vidéo
- Auteurs : Peretu Benedicta Tariere (1960-....) ; Kerlen Yves Marie ;
- Editeurs : Paris Paris L'Harmattan ADAV [distrib.] ;
- Date d'édition : 2008
- Sujets : Africaines -- Mutilations sexuelles -- DVD, Femmes, Films ethnographiques DVD Afrique
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 DVD toutes zones (1 h 18 min), : Coul. (PAL), son., stéréo
- Pays de publication : France
Notes
Version en français
Résumé
Indiqué sur la jaquette : Mutilations, pleurs des femmes a été diffusé aux Nations Unies dans le cadre du lancement, au moment de la cinquante-deuxième session de la Commission de la condition de la femme, de la déclaration interinstitutions sur l’élimination des mutilations génitales féminines. Il a également été sélectionné et projeté en avant-première par l’UNESCO le 25 mars 2008 dans le cadre de leurs programmes internationaux de la journée de la femme de cette même année. C’est un documentaire où l’accent est essentiellement mis sur le traumatisme des femmes mutilées. Alors que pour de nombreuses personnes une tradition ne se discute pas, désormais, beaucoup de femmes mutilées haussent la voix pour crier leur détresse. Afin d’espérer soulager une partie de leur traumatisme, certaines d’entre elles se dirigent vers la chirurgie réparatrice clitoridienne. D’autres rejettent complètement cette partie de leur corps suite à la déception d’une reconstitution chirurgicale tant espérée. Dans de tels cas, « la réparation chirurgicale » constitue pour ces femmes une deuxième mutilation. L’Afrique est un continent riche de cultures et de traditions. Pour les sociétés traditionnelles ou autres, aller à l’encontre de ces valeurs peut conduire à l’exclusion des individus hors des communautés voir même des sociétés. Mutilations, pleurs des femmes donne la parole aux femmes et aux hommes des pays du Sud révoltés contre l’excision et l’infibulation. Des pratiques dites « Mutilations Génitales Féminines (MGF) » et qui existent depuis des millénaires au sein du continent africain et ailleurs. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les hôpitaux de Paris ont collaboré dans ce documentaire.