Le Taureau des ancêtres
Film et Vidéo
- Auteurs : Vincent Jeanne-Françoise (1935-....) ; CNRS Audiovisuel ;
- Editeurs : Meudon CNRS Images [éd., distrib.] ;
- Date d'édition : 2006
- Sujets : Taureaux -- Aspect religieux, Morts, Sacrifice, Mofu (peuple d'Afrique), Films ethnographiques DVD Cameroun
- Langue(s) : Français, Indéterminée
- Description matérielle : 1 DVD (52min), : Coul., son.
- Pays de publication : France
Notes
Interventions en langue mofu-diamaré sous-titrées ou traduites simultanément ; Distributeur CNRS Images ; Http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=733&rang=26
Résumé
Indiqué sur la jaquette : Au nord du Cameroun les Mofu, 'gens du rocher', sont organisés en chefferies dont les princes habitent des châteaux situés au sommet des montagnes. Tous les quatre ans, chaque prince organise en l'honneur des ancêtres de son groupe le sacrifice d'un taureau ou fête maray. Les différentes étapes du rituel sont observées dans quatre chefferies. Dans la chefferie de Gwoley, la cérémonie se déroule au château. Celle-ci se compose de libations de bière de mil, de l'aspersion de l'animal, de sa mise à mort et du partage intégral de la viande offerte par le prince. Dans la chefferie de Wazang, le prince converti à l'islam habite un château dans la plaine. Le devin attitré interroge les pierres et rend un verdict positif : le maray peut être célébré. Les préparatifs se déroulent dans le château de la montagne, inhabité. La viande du taurillon égorgé est offerte aux ancêtres, puis partagée suivant un minutieux rituel. Dans la chefferie de Mangerdla, le prince redoute le mécontentement des ancêtres devant le retard du signal du prince de Durum. Dans la chefferie de Durum, le maray paraît commencer dans les règles au château de la montagne. Le verdict du devin est formel : sans purification, le prince ne pourra pas célébrer le maray. Le départ de nombreux Mofu vers la plaine, leur conversion à l'islam ou au catholicisme entraînent l'abandon progressif du maray.