La cornemuse Le djembé ; Le piano
Film et Vidéo
- Auteurs : Rouaud Christian ; Chevallier Laurent (1955-....) ; Pittard Eric ;
- Editeurs : Paris Centre national de la cinématographie [distrib.] ;
- Date d'édition : [DL 2009]
- Sujets : Cornemuse -- DVD, Djembe, Piano, Films ethnographiques DVD
- Comprend : La cornemuse (50 min), Le djembé (50 min), Le piano (49 min)
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones, : Coul. (PAL), son.
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Images de la culture, Musique., Collection allo la terre
Notes
Version en français ; Notice rédigée d'après la jaquette
Résumé
Indiqué sur la jaquette : La cornemuse : Contrairement aux idées reçues, la cornemuse ne serait pas d'origine celte mais plutôt grecque, et les Romains l'auraient ensuite répandue dans tout l'Empire. Cet instrument, pratiqué aujourd'hui dans le monde entier, outrepasse désormais le répertoire des musiques traditionnelles. Musique contemporaine, free jazz, rock... le sonneur Raphaël Thiery en témoigne. Découverte d'un instrument aux facettes multiples et portrait d'un musicien passionné. Dans le Morvan, la cornemuse a été détrônée par l'accordéon au début des années 1950. Les sonneurs qui allaient de village en village colporter les nouvelles ont disparu progressivement. Raphaël Thiery, sonneur mais aussi conteur, recherche auprès des anciens les traditions musicales avant qu'elles ne disparaissent définitivement ; la transmission des répertoires ne passait pas par l'écrit. Pour lui, la cornemuse est 'un animal vivant' qu'il faut dompter pour en jouer correctement. D'une grande capacité mélodique et d'une épure proche du chant grégorien, elle était utilisée dans des églises du Bourbonnais et du Limousin pour remplacer les orgues. Aujourd'hui, la cornemuse inspire des compositeurs d'horizons inattendus. Xavier Charles l'a intégrée à son orchestre de musique contemporaine, tandis que Raphaël Thiery l'a adaptée pour son groupe de rock. ; Indiqué sur la jaquette : Le djembé : Le djembé, plus communément appelé 'tam-tam', est un instrument traditionnel guinéen dont l'origine remonte au XIIIe siècle ; une simple peau de chèvre tendue sur du bois rythmait alors les travaux agricoles. Aujourd'hui roi de la percussion africaine, le djembé connaît un engouement international. Mamady Keita, maître et ambassadeur du djembé, nous emmène à la découverte de ce symbole de la culture et de l'identité guinéenne. Conformément à la tradition mandingue, l'art du djembé se transmet par un maître, au sein même du village. Mais Mamady Keita, qui tapait déjà sur les casseroles de sa mère à l'âge de huit ans, fut repéré pour intégrer le ballet national Djoliba, créé par le président Sekou Touré après l'indépendance. L'élève percussionniste doit mémoriser plusieurs centaines de rythmes différents, chacun dévolu à une cérémonie ou un événement particulier. Les origines probables de cette tradition remonteraient aux femmes pilant le grain, qui auraient inventé les premiers rythmes. Le djembé est avant tout un instrument qui invite à la communion, à la rencontre de l'autre. Depuis vingt ans, Mamady Keita s'en est fait le meilleur ambassadeur : son école créée à Bruxelles a servi de modèle dans le monde entier. La pratique de cet instrument est en constante progression, peut-être parce que le djembé est un des rares instruments à dispenser, avec des moyens réduits, autant d'énergie. ; Indiqué sur la jaquette : Le piano : Le XIXe siècle a offert au piano ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, cet instrument demeure l'un de ceux qui offre le plus de possibilités d’expression au musicien et il est en constante évolution. Pour le magazine 'Allo la terre', le compositeur Patrick Scheyder fait un tour d'horizon complet de l'instrument, à partir de son propre travail sur les potentialités percussives du piano. Patrick Scheyder se définit lui-même comme 'compositeur-interprète-improvisateur'. Contemporaine, jazz ou plus classique, la musique est pour lui 'un îlot idéal de communication'. En renouant avec une conception ancienne de la musique, son travail d’improvisation tend à créer un lien d’intimité avec le monde qui nous entoure, peut-être pour mieux le maîtriser, l’influencer. Que ce soit dans ses recherches sur la musique concrète, ou avec Jerry Moutier, professeur au CNSM à qui il fait travailler une de ses pièces pour piano, ou encore en improvisant avec Bernard Lubat, Patrick Scheyder a le sentiment de jouer à l’apprenti sorcier. Travailler aujourd’hui avec les outils de demain, faire progresser les instruments pour qu’ils soient mieux adaptés à l'utilisation qu'on en a : de telles préoccupations ont toujours fait avancer l’histoire de la musique.