Arlette Nourly : entre souvenirs et projets
Enregistrement sonore
- Auteurs : Nourly Arlette ; Testa Bruno (1956-....) ; Hoarau Stéphane (1979-....) ; Nurbel Patrick ; Association réunionnaise communication et culture ;
- Editeurs : Paris Association réunionnaise communication et culture ;
- Date d'édition : Cop. 2009
- Sujets : Nourly, Arlette -- Disques compacts
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 disque compact (57 min), : Jaquette ill. en coul., 12 cm
- Pays de publication : France, Réunion
- Collection (notice d'ensemble) : Les dossiers de l'ARCC, Sociologie-Anthropologie., Vol. 77,
- N° de référence commerciale : ARCC vol. 77
Notes
1 coffret CD audio qui comprent les communications de l'ARCC ; Enregistrement réalisé à l'occasion de la rencontre 'Couleur Saphir' n°127 le 29 avril 2009 à Paris
Résumé
'La jaquette mentionne' : Enfin une soirée avec Arlette Nourly ! Il était grand temps, tant cette militante culturelle a si souvent pris une part très active à des soirées Couleur Saphir ou` elle a mis sa voix au service de Boris Gamaleya, Jean-Henri Azéma ou Alain Lorraine, pour ne citer qu'eux. Et en ce 29 avril 2009, dans les locaux de l'ARCC à Paris, c'est elle qui s'est retrouvée sous les projecteurs, se livrant comme elle ne l'avait sans doute encore jamais fait. Ce soir-là, elle s'est exprimée en toute confiance, dans un dialogue à trois voix offert en compagnie de Bruno Testa et Stéphane Hoareau. Place à une parole livrée en toute liberté, entre confidences et souvenirs d'enfance, premiers pas dans le milieu créatif parisien et trajectoire artistique désormais assumée entre la terre natale et la capitale. Ici pas question de catégorie dans lequel s'enferme le talent, car cette artiste réunionnaise jongle avec aisance entre diverses formes d'expression.- ; Comédienne, auteur de chansons et chanteuse de maloya, blues et jazz, poète, écrivain, etc : oui, impossible de limiter sa voix à une seule voie. Et si elle a traduit Le Petit Prince en créole réunionnais, nul doute qu'elle va continuer encore et encore à forger de nouvelles passerelles entre les langues et les cultures, au gré de ses envies. En témoigne l'expérience à laquelle elle a donné vie durant près d'un mois à Paris, et dont elle a parlé à l'ARCC en y venant avec une double casquette : directrice du Théâre de l'Antre 2 R et comédienne pour interpréter 'Le Cadavre du Blanc', texte étrange et attachant signé Bruno Testa et mis en valeur au Théâtre des Déchargeurs à Paris du 5 au 31 mai 2009. Ce soir d'avril, grâce à Arlette Nourly, on a senti battre le coeur de l'île de la Réunion d'une manière très intense. Ici pas de faux-fuyants ni de langue de bois. Magicienne des mots, Arlette l'est assurément.- ; Des mots auxquels elle donne vie avec une passion communicative. Comme une envie de vous prendre par la main pour vous entrainer sur ses chemins de traverse. C'est-à-dire loin d'une culture formatée, près d'un peuple réunionnais dont elle exprime l'authenticité à fleur de peau. Sans en rajouter, mais en se montrant telle qu'elle est. A la fois spontanée et réfléchie. Et surtout sans oeillères. Comme si le besoin d'affirmer ses origines réunionnaises se conjuguait avec l'envie de découvrir d'autres manières de crééer, de s'affirmer, de vivre.