Léon Dierx : ceci n'est pas un musée
Enregistrement sonore
- Auteurs : Bertin Isabelle ; Géraud Jean-François (1950-....) ; Nurbel Patrick ; Association réunionnaise communication et culture ;
- Editeurs : Paris Association réunionnaise communication et culture ;
- Date d'édition : Cop. 2009
- Sujets : Dierx, Léon -- Disques compacts
- Comprend : Introduction (2 min), Le poète dans les cercles artistiques et littéraires (34 min), Approche de son art poétique (9 min), La fin de sa vie (1 min)
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 disque compact (46 min), : Jaquette ill. en coul.
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Les dossiers de l'ARCC, Lettres et langue., Vol. 74,
- N° de référence commerciale : Vol. 74
Notes
Plan du CD Audio ; Conférence enregistrée dans les locaux de l'ARCC en janvier 2009
Résumé
'La jaquette mentionne': Le titre de cette conférence : 'Léon Dierx : ceci n'est pas un musée' est un clin d'oeil au tableau de Magritte (1898-1967) intitulé La Trahison des images, qui date des années 1928-1929 (Huile sur toile, 62x89, Los Angeles). ' La fameuse pipe ', me l'a-t-on assez reprochée ! aurait dit le peintre belge. Et pourtant, pouvez-vous la bourrer, ma pipe ? Non, n'est-ce pas, elle n'est qu'une représentation. Donc si j'avais écrit sous mon tableau ' ceci est une pipe ', 'j'aurais menti'. J'aurais tout aussi menti en disant : Léon Dierx : ceci est un musée... Le but proposé ici est, sinon de ressusciter Léon Dierx, du moins de restituer une identité, une épaisseur, toute une charge poétique à un personnage qui n'est plus, pour une majorité d'entre nous, qu'un nom ' nom de rue (à Saint-Denis ou à Paris, dans le XVe arrondissement), ou nom de musée '.- ; Il s'agit ainsi de re-poétiser Léon Dierx, en faisant largement appel à sa voix propre ainsi qu'à celles de ses contemporains artistes, écrivains et poètes qui l'ont indéniablement reconnu comme l'un des leurs. Ce propos s'articule autour de trois points. D'une part, contextualiser le poète Léon Dierx, autrement dit montrer son intégration dans les cercles artistiques et littéraires parisiens de la seconde moitié du XIXe siècle et ce, en donnant la parole à ses contemporains. D'autre part, procéder à une approche de son art poétique, en faisant résonner sa voix, une voix nettement démarquée de celle de son ' cher et vénéré maître ', Leconte de Lisle, une voix personnelle qui n'a de parnassienne que le nom, une voix qui a su mettre en relief des images si fortes qu'elles impressionneront le jeune Arthur Rimbaud, une voix dont, à l'évidence, la musicalité a frappé les oreilles d'un Paul Verlaine ou d'un Stéphane Mallarmé.- ; Enfin mettre en résonance les poèmes et les tableaux de celui qui, s'étant tu, s'est fait peintre, et ainsi tenter d'établir une passerelle entre ses productions, poétiques et picturales.