Entre journalisme et littérature
Enregistrement sonore
- Auteurs : Weber Albert (1954-....) ; Nativel Séverine (1984-....) ; Delcamp Jacques-Henri ; Nurbel Patrick ; Association réunionnaise communication et culture ;
- Editeurs : Paris Association réunionnaise communication et culture ;
- Date d'édition : Cop. 2007
- Sujets : Testa, Bruno -- Entretiens -- Disques compacts
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 disque compact (76 min), : Jaquette ill.
- Pays de publication : France
- Collection (notice d'ensemble) : Les dossiers de l'ARCC, Lettres et Langues., Vol. 50,
- N° de référence commerciale : ARCC vol. 50
Notes
Enregistrement réalisé lors de la rencontre 'couleur saphir' n° 110, organisée par l'Association réunionnaise communication et culture, le 01 juin 2007 à Paris
Résumé
Bruno Testa est né en 1956 dans un petit village de la plaine du Forez, dans un milieu ouvrier d'origine italienne. Dès l'enfance, il est confronté à la différence entre le village et la Cité, les Français et les Italiens. A un monde rural également, où chacun a son jardin. Les vieux ne parlent qu'italien, un patois entre Rome et Naples. Ce contexte riche lui a été utile quand il découvre La Réunion. La découverte physique de l'île s'est faite en décembre 1987, quand il devient journaliste au Quotidien de la Réunion. Mais la première rencontre, sur le mode de l'amitié cette fois, a lieu en octobre 1986, quand il fait la connaissance de l'écrivain, poète et journaliste Alain Lorraine, lors d'un stage de perfectionnement de journalisme à Paris. Cette amitié avec Alain s'est poursuivie à la Réunion, puis en métropole où ils ont travaillé quatre années durant à la revue mensuelle Présence réunionnaise, de 1994 à 1998.- ; Ce fut alors l'occasion de rencontrer les Réunionnais de France et du monde associatif. Cette aventure a été jalonnée de grands moments tels la tenue du Forum de Dourdan en 1995, et la célébration du 150ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage à l'UNESCO et dans l'hexagone. Aujourd'hui Bruno Testa publie un billet quotidien dans le Journal de l'Ile de La Réunion. Deux sentiments transparaissebt dans son oeuvre : le tragique dû à l'histoire de l'île de La Réunion intimement liée à l'histoire de l'esclavage ; dû également à la présence d'une misère physique (il y avait en 1987 beaucoup de bidonvilles) et d'une misère morale qui se traduit par l'alcoolisme, la violence et de dramatiques fait divers. L'autre sentiment, c'est la révélation d'un côté baroque.- ; Baroque religieux avec saint Expédit, baroque aussi dans la manière de gérer le quotidien, d'assembler des choses dissemblables, de faire coexister la modernité et la superstition (sorciers, tisaneurs). C'est le côté positif et heureux de l'île. ce n'est pas un hasard si Alain Lorraine évoque évoque La Réunion comme une île qui rit.