Georges Balandier et la reconfiguration des sciences sociales : colloque enregistré au Théâtre Claude Lévi-Strauss les 2 et 3 février 2012
Enregistrement sonore
- Editeurs : Paris Musée du quai Branly ;
- Date d'édition : 2012
- Sujets : Sciences sociales, Balandier, Georges
- Langue(s) : Français
- Description matérielle : 1 CD data (11 h)
- Pays de publication : France
Notes
Colloque (2-3 février 2012, Théâtre Claude Lévi-Strauss) ; Dossier d'archive de la conférence conservé au service des Archives et de la Documentation des Collections au Musée du quai Branly
Résumé
Anthropologue et sociologue, Professeur émérite de la Sorbonne (Université René Descartes, Paris-V), Directeur d’études à l’EHESS, Membre fondateur du Centre d’études africaines. Né en Haute-Saône en 1920, résistant sous l’Occupation, diplômé en ethnologie et philosophie, Georges Balandier travaille un an au Musée de l’Homme avant d’entrer à l’ORSTOM. Il mène des recherches au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée, où il dirige le Centre de l’IFAN, puis au Gabon et au Congo. Il fonde et dirige la section de sociologie de l’Institut d’études centrafricaines à Brazzaville jusqu’à son retour en France en 1951. Chargé de recherche au CNRS, professeur à l’IEP de Paris, il soutient en 1954 sa thèse de doctorat principale : Changements sociaux au Gabon et au Congo, et sa thèse complémentaire : Sociologie des Brazzavilles noires – une des premières études de sociologie urbaine conduites en Afrique Noire. Élu directeur d’études à la VIe section de l’EPHE, il y crée, en 1957, le Centre d’études africaines, auquel sera associé le Laboratoire de géographie et de sociologie africaines du CNRS, en 1967. En 1963, il crée à l'ORSTOM (futur IRD), le département des sciences humaines, qu'il dirige jusqu'en 1973. En 1975 l'École des hautes études en sciences sociales est créée par l’autonomisation de la VIe section de l'ÉPHE. Georges Balandier y dirigera le Ceaf jusqu’en 1984. D’entrée de jeu, le Ceaf a été placé sous le signe de l’interdisciplinarité, les premières directions d’études portant sur des domaines suivants : l’anthropologie politique (Georges Balandier), l’étude du changement économique et social (Paul Mercier), l’ethnologie – parenté, religion, culture (Denise Paulme), la géographie humaine (Gilles Sautter) et l’histoire de l’Afrique Noire (Henri Brunschwig).